L’ennemi de la femme ?
Les féministes radicales, omniprésentes dans nos médias sociaux et traditionnels et dans les départements d’études féministes des universités ont réussi à convaincre les filles que l’homme, le Blanc avant tout, est leur ennemi.
Elles confortent les jeunes filles dans leur statut de victimes, alors qu’il faudrait les convaincre de refuser cette voie, qui a fait de nombre d’entre elles dans le passé des femmes malheureuses et soumises.
Les dénonciations actuelles, la plupart anonymes, de femmes qui seraient victimes d’abus sexuels laissent croire à un échec lamentable des combattantes pour l’égalité entre les sexes depuis un siècle.
Les filles québécoises d’aujourd’hui semblent transformées en des êtres fragiles, apeurés, victimes inévitables des garçons de leur génération. Elles semblent impuissantes, prisonnières de leur rage et de leur dépit.
Plusieurs exposent publiquement les détails de vies amoureuses où elles semblent exploitées par des garçons qui en usent et en abusent.
DÉNONCIATION
Prenons le cas de Julien Lacroix, le dernier des mâles à subir l’exécution nationale pour ses comportements inacceptables commis la plupart du temps sous l’effet de l’alcool, semble-t-il. Son ex-compagne a exposé dans un magazine leur intimité.
Elle a accepté de vivre avec « son grand amour et pire ennemi » durant des années en croyant, comme tant de femmes, qu’elle changerait son homme par la force de son attachement pour lui.
C’est exactement ce modèle qu’il faut rejeter. Les filles ne doivent jamais jouer aux magiciennes avec les hommes. Face à la violence conjugale, par exemple, l’amour de la femme battue pour son bourreau ne sera pas plus fort que la police.
Trop de filles semblent des carencées affectives. Non, il ne faut pas rester auprès d’un homme de peur de se retrouver seule. Aucune solitude n’est pire que de vivre aux côtés d’un amoureux qui n’a de cesse de nous décevoir et de nous donner le sentiment d’être inférieure à lui.
La majorité des garçons ne sont pas nos ennemis. Au contraire. Notre bonheur est comblé par ceux qui nous aiment, nous admirent, nous rassurent et nous font sourire malgré nous.