18 ans de Sucré Salé
Varda Étienne est la chroniqueuse qui cumule le plus d’ancienneté sur l’émission
Sans tambour ni trompette, Varda Étienne a entamé au début de l’été sa dix-huitième saison de collaboration à Sucré Salé. Dix-huit ans de reportages, d’entrevues, de rencontres inspirantes et de fous rires…
« C’est moi la doyenne des chroniqueurs de Sucré Salé. Avec beaucoup de fierté ! », lance Varda d’une voix emballée, en entrevue.
« Je pense que les producteurs sont satisfaits de mon travail et me font confiance. J’ai vraiment beaucoup de plaisir à faire cette émission-là, et je pense que ça se sent. Chaque année, ils m’appellent et me demandent si ça me tente de le refaire, et je réponds : ‘‘arrêtez de me poser la question, la réponse est toujours oui !’’ (rires). »
« On n’a pas l’impression de travailler, à Sucré Salé, continue Varda. Les artistes sont dans une ambiance relax. Chaque été, je me dis que je ne peux pas croire que je suis payée pour faire ça. J’aime vraiment, vraiment ça. »
Qui dit temps qui passe, dit souvenirs en abondance. Varda peine à arrêter son choix lorsqu’on s’enquiert de ses tête-àtête les plus mémorables en près de 20 ans d’entrevues.
DE BEAUX SOUVENIRS
Son échange avec l’actrice britannique Helen Mirren, lors de la sortie du film The
Queen, en 2006, figure assurément parmi les moments forts de son parcours au magazine culturel.
« Elle était super gentille. On a pu faire l’entrevue en français. C’est une femme très distinguée et cultivée, qui a beaucoup de classe. Je l’ai beaucoup aimée », souligne Varda.
À propos du légendaire Anthony Hopkins (Le Silence des agneaux), Varda dit que c’était la première fois en carrière qu’elle était intimidée par quelqu’un.
Chez les artistes québécois, il lui est impossible de nommer une personnalité en particulier, elle qui les a à peu près tous interviewés. Mais il lui reste encore un fantasme à réaliser : une jasette avec Ginette Reno.
« On se voit dans des événements, hors contexte de la ‘‘business’’, et pour moi, c’est la plus grande chanteuse du Québec. Je trouve que Céline, c’est de la petite bière à côté de Ginette. Elle m’appelle ‘‘Foxy
Brown’’ et j’adore ça, je suis hyper flattée. J’aime sa franchise et sa transparence. Je la trouve formidable. C’est le genre de femme que j’aurais aimé avoir comme mère. »
À QUB RADIO
Autre grand plaisir ensoleillé dans les journées de Varda en cette période post-confinement : son intervention quotidienne au micro de QUB radio, en ouverture de l’émission de Caroline St-Hilaire, entre 10 h et midi.
L’ex-politicienne a elle-même approché Varda pour qu’elle fasse partie de son équipe de chroniqueurs, en la remerciant d’avoir « peut-être sauvé [son] couple » au plus fort de la pandémie, grâce aux vidéos qu’elle publiait sur les réseaux sociaux.
« Elle m’a donné carte blanche, avance Varda. On s’entend que j’ai une opinion assez tranchée sur certains sujets. Je suis parfois émotive, ou je pogne les nerfs en ondes. Je n’ai jamais eu peur d’assumer ce qui sort de ma bouche, et je suis prête à vivre avec les conséquences. »
Sucré Salé est diffusée du lundi au vendredi, à 18 h 30 et 22 h 35, sur les ondes de TVA.