Éric Lapointe espère encore éviter un procès
Le procès pour voies de fait du chanteur Éric Lapointe est toujours prévu pour octobre prochain, mais il n’est pas impossible qu’une entente soit conclue d’ici là pour clore le dossier criminel, espère toujours l’avocat de l’artiste.
« En défense, nous faisons un bon bout de chemin pour en arriver à quelque chose qui soit satisfaisant tant pour la plaignante que pour notre client, a avancé hier Me Jacklin Turcot. J’ai bon espoir d’en arriver à quelque chose. »
Lapointe est accusé d’avoir frappé une femme avec qui il se serait disputé lors de son anniversaire, le 30 septembre 2019.
Le dossier de l’artiste de 50 ans revenait hier à la Cour municipale de Montréal, alors que deux audiences étaient prévues : l’une pour une accusation de non-respect des conditions et l’autre pour des requêtes en vue du procès.
Le chanteur n’était pas présent, comme il en a le droit.
« On essaie de se parler de façon proactive et d’arriver vraiment prêts au moment du procès ou avec une autre issue dans le dossier », a de son côté indiqué la procureure Christine Plourde, devant le juge Steeve Larivière.
Le tout n’a pas surpris le magistrat, qui a rappelé que « la partie défenderesse a déjà exprimé sa volonté et son intérêt à régler le dossier ».
Il n’a toutefois pas été précisé si un règlement du dossier mènerait à un plaidoyer de culpabilité de la part d’Éric Lapointe.
LAPOINTE ENCORE ABSENT
La défense a finalement renoncé hier à déposer des requêtes préliminaires avant le procès.
« [Éric Lapointe] serait venu aujourd’hui subir une tempête médiatique pour rien », a laissé entendre son avocat.
L’une des requêtes qui avait été annoncée, mais qui n’a pas été plaidée, aurait eu pour but d’obtenir des déclarations qu’aurait faites la victime après la judiciarisation du dossier.
Me Turcot a aussi affirmé hier devant le juge Larivière qu’il n’a jamais eu « l’intention de demander à la cour qu’un procès se fasse en l’absence » d’Éric Lapointe, comme il avait été rapporté.
L’avocat de la défense a enregistré un plaidoyer de non-culpabilité pour son client concernant l’accusation de non-respect des conditions, où il aurait communiqué avec la plaignante, qu’on ne peut identifier en raison d’une ordonnance de non-publication.