Malgré plusieurs foyers, la rentrée a débuté aux États-Unis
WASHINGTON | (AFP) La rentrée scolaire a commencé, en personne, dans plusieurs États américains, y compris là où le coronavirus circule encore activement, et des quarantaines ont déjà dû être imposées après l’apparition de cas chez les élèves.
Aux États-Unis, la rentrée s’étale généralement sur tout le mois d’août, et face à l’épidémie très vive dans le pays, une division s’est installée. D’un côté, les plus grandes villes (Chicago, Houston, Los Angeles, Miami, etc.) ont décidé que la rentrée serait entièrement virtuelle.
Le gouverneur de l’État de New York, épicentre de l’épidémie au printemps, qui a réussi à ramener à un niveau faible les contaminations, a annoncé hier que les écoles pourraient rouvrir en personne dans les zones où le taux de tests positifs est sous 5 % – la majorité de l’État est autour de 1 % aujourd’hui.
Mais la Ville, qui a dit envisager un modèle hybride avec un à trois jours en classe, n’a pas encore confirmé le format de la rentrée pour ses 1,1 million d’élèves.
ÉTATS RÉPUBLICAINS
De l’autre côté, des gouverneurs d’États républicains ont insisté pour que les élèves reviennent tous en classe, sur la ligne de Donald Trump.
C’est le cas du Mississippi, de la Géorgie, du Tennessee ou de l’Indiana, où les écoles ont rouvert leurs portes cette semaine ou la semaine dernière. Dans ces régions, l’épidémie s’est stabilisée depuis fin juillet ou début août, mais à un niveau très élevé : ces États sont loin d’être redescendus de leurs pics.
Le niveau de risque toléré par les autorités locales est sans commune mesure avec d’autres pays. Ainsi le Mississippi, un État rural de 3 millions d’habitants, a enregistré 296 nouveaux cas pour 100 000 habitants dans les sept derniers jours, à comparer à... 34 à Paris.