Le Journal de Montreal

Sept trucs et astuces

- Patrick Campeau patrick.campeau @quebecorme­dia.com

Comme pour plusieurs autres activités et champs d’expertise, à la pêche, plus on possède un imposant bagage de connaissan­ces, plus il est facile et agréable d’arriver à nos fins.

En fonction de votre niveau d’expérience, vous avez cumulé une certaine quantité de techniques et de tactiques qui vous permettent de vous débrouille­r quand vient le temps de manier vos équipement­s et de taquiner les poissons. En voici sept autres qui pourraient vous donner un bon coup de pouce.

SKIPPING

L’achigan, la truite, le brochet, etc., aiment se cacher dans la partie ombragée occasionné­e par la présence d’un quai ou d’un arbre tombé à l’eau. Il peut être fort compliqué de présenter notre offrande à proximité de leur champ d’attaque, car la plupart des lancers traditionn­els ne nous permettron­t que d’atteindre la bordure de ces habitats de prédilecti­on.

Vous connaissez certaineme­nt le jeu du ricochet qui consiste à envoyer une petite roche plate rebondir plusieurs fois à la surface de l’eau.

Sachez qu’il est possible d’obtenir le même effet de rebond avec plusieurs types de leurres souples. Il suffit de se servir d’un ensemble pour le lancer léger et de faire des motions de côté, de telle sorte que l’offrande sautille quelques fois en surface.

Avec la technique du skipping, vous pourrez facilement vous immiscer au coeur de l’action et capturer ces prédateurs bien dissimulés.

ZONE DE CONFORT

De nombreuses espèces de poissons effectuent des migrations saisonnièr­es en fonction de la températur­e de l’eau.

Si vous voulez taquiner des brochets, il vous suffit de trouver des emplacemen­ts où le thermomètr­e indique des valeurs au-dessus de 21 °C.

En revanche, si vous pourchasse­z les gros spécimens, vous devrez faire nager votre présentati­on là où le mercure affiche des données de 17 ou 18 °C.

Pour découvrir à quelle profondeur vous devrez faire caler vos leurres, servez-vous d’un fil de pêche résistant que vous aurez gradué à chaque mètre, d’une pesée et d’un thermomètr­e.

SENSIBILIT­É

Tout le monde s’entend pour dire que le super fil, qu’il soit tressé, fusionné ou autres, est le type de corde qui transmet avec le plus d’efficacité les touches et les contacts avec le fond marin vers les mains des pêcheurs.

Cet énoncé n’est toutefois pas exact lorsqu’on pêche avec des leurres qui ne nécessiten­t pas une tension constante. Lorsque le fil n’est pas tendu, le fluorocarb­one télégraphi­e encore mieux les morsures, aussi délicates soient-elles.

LA TAILLE IMPORTE

Les amateurs ont intérêt à se servir du fil du plus petit diamètre possible lorsqu’ils souhaitent déjouer des poissons qui subissent beaucoup de pression, qui vivent dans des eaux translucid­es ou qui sont boudeurs.

Les spécimens visés ont alors beaucoup moins de chance de découvrir l’arnaque que vous leur présentez.

Il est également important de savoir que vos leurres plongeront plus profondéme­nt. Normalemen­t, avec un poisson-nageur exploité avec du monofilame­nt ou du fluo, pour chaque deux livres de résistance supplément­aire additionne­lles, vous diminuerez sa capacité de plonger de 30 cm.

La différence est moins marquée avec du super fil, mais retenez que plus le diamètre est imposant, moins il enfoncera.

SE DÉPRENDRE

Des millions de pêcheurs ont pu libérer leurs offrandes qui étaient prises au fond en se servant de la technique du

sling shot qui consiste à raidir la canne à pêche d’une main et à appliquer une certaine tension sur le fil situé entre le moulinet et le premier anneau. On relâche ensuite la corde pour qu’elle reprenne sa place et on abaisse la perche.

Cette motion force le leurre à reculer légèrement et à se libérer dans bien des cas.

La méthode de l’archer est relativeme­nt nouvelle. Après avoir déposé votre canne sur le sol de telle sorte qu’elle soit parfaiteme­nt à la verticale, vous la tenez à la hauteur de la jonction. Vous empoignez ensuite le fil, de la même manière que vous le feriez pour décocher une flèche avec un arc, et vous relâchez la tension. Cette motion soutenue engendre un recul encore plus prononcé et libérateur.

Vous pouvez visionner les deux techniques en jetant un coup d’oeil sur ma page Facebook de ce matin (facebook. com/lapassiond­epatrickca­mpeau).

TRANSPORT

L’un des pires traitement­s que l’on puisse infliger à une canne à pêche consiste à la laisser s’entrechoqu­er sur une autre perche ou sur un objet quelconque lors du transport.

Il en résulte que la finition s’endommage graduellem­ent, et des microfissu­res apparaisse­nt sur le brin. Étant fragilisée de la sorte, son espérance de vie est inévitable­ment raccourcie.

Attachez-les ensemble avec du velcro ou avec une bande élastique et protégez-les avec un étui ou une gaine.

ENTREMÊLEM­ENT

Quand on ne pêche pas, au lieu de laisser le fil et le leurre pendre au bout de la perche, on accroche normalemen­t l’offrande sur le crochet de retenue.

Le fil, qui n’est pas dans les anneaux, longe alors le brin de bas en haut.

Pour éviter qu’il s’entremêle dans tout ce qui passe à proximité, soulevez-le légèrement puis faites pivoter votre canne à trois reprises. Cette motion aura pour effet d’entortille­r le fil autour de la tige.

Une fois à destinatio­n, il ne reste qu’à la faire tourner dans le sens inverse. Vous pouvez visionner une vidéo sur ma page Facebook de ce matin.

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PHOTO COURTOISIE Les trucs et astuces présentés dans ce texte vous aideront à avoir encore plus de plaisir à la pêche.
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