Le Journal de Montreal

Alex Barré-Boulet à l’école du Lightning de Tampa Bay

Le Québécois a participé au camp d’entraîneme­nt de l’équipe en juillet

- ROBY ST-GELAIS

Le constat a été frappant pour Alex Barré-Boulet lorsqu’il a posé ses patins sur la glace au camp d’entraîneme­nt de relance du Lightning de Tampa Bay.

Même s’il s’est bien acclimaté au niveau de jeu de la Ligue américaine au cours de ses deux premières saisons profession­nelles avec le Crunch de Syracuse, comme en témoignent ses 61 buts et 124 points en 134 rencontres, l’attaquant originaire de Montmagny a compris qu’il devait enrichir davantage son bagage pour atteindre la grande ligue.

« C’était plus compétitif que normalemen­t dans un camp. Il n’y avait que des gars de la Ligue nationale et peut-être cinq-six gars provenant de la Ligue américaine. Ça m’a montré le niveau que ça prend pour être là », a relaté en entretien téléphoniq­ue avec Le Journal Barré-Boulet, de retour sur la Rive-Sud de Québec depuis une dizaine de jours.

Invité au camp à la dernière minute en raison de la blessure de l’attaquant vedette Steven Stamkos, le Québécois a profité de chaque instant aux côtés des patineurs réguliers de la formation de Tampa. Après avoir été privé de l’aspect compétitif de son sport pendant plusieurs semaines en raison de la pandémie, Barré-Boulet n’en demandait pas moins.

SANS STRESS

« Je suis allé là sans pression pour travailler fort et montrer ce que je pouvais faire […] Dans les matchs simulés, j’ai appris beaucoup. Le Lightning est une équipe extrêmemen­t rapide et j’ai vu que je devais faire mes jeux plus rapidement et être plus fort dans mes batailles à un contre un quand tu arrives avec les gros défenseurs. J’ai appris des choses que je n’aurais pas pu apprendre normalemen­t ou si j’étais dans la Ligue américaine. C’était assez impression­nant de vivre ce camp avec eux », a reconnu l’ancien des Voltigeurs et de l’Armada dans la LHJMQ, qui devait demeurer à l’hôtel pendant le camp.

Avant de s’envoler pour la Floride, Barré-Boulet avait participé à quelques séances sur glace avec le directeur du développem­ent du Lightning, Jean-Philippe Côté, qui a un pied-à-terre à Québec. Côté passait beaucoup de temps à Syracuse avant le début de la pandémie.

JEU DÉFENSIF AMÉLIORÉ

La saison 2019-2020 de la Ligue américaine a peut-être été écourtée, cela n’a pas empêché Barré-Boulet, qui est principale­ment reconnu pour avoir le compas dans l’oeil autour du filet, de peaufiner son jeu défensif.

« Benoît Groulx [entraîneur-chef du Crunch] me faisait plus confiance défensivem­ent. J’avais du temps de jeu en désavantag­e numérique et quand on menait en fin de match. J’ai appris beaucoup défensivem­ent.

« Offensivem­ent, j’ai continué sur mon erre d’aller de la saison d’avant et j’ai joué avec de bons coéquipier­s comme Mathieu Joseph [qui a disputé 37 matchs avec le Lightning] et Ross Colton, qui était notre centre numéro un. Je ne pouvais demander mieux », a souligné le joueur de 23 ans.

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PHOTO D’ARCHIVES Alex Barré-Boulet a connu du succès au cours de ses premières saisons avec le Crunch de Syracuse.

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