Le Journal de Montreal

De la pression partout...

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On retrouve des histoires de toutes les sortes dans les réseaux sociaux. Ainsi, selon certaines personnes, la famille d’Alexis Lafrenière souhaitait à tout prix une victoire du Canadien contre les Penguins.

De qui ces gens détenaient-ils cette informatio­n ? Mystère et boule de gomme. Plusieurs disaient espérer, par ailleurs, ne pas voir Lafrenière aboutir avec le Tricolore pour son plus grand bien.

C’est vrai que les joueurs québécois doivent composer avec une grande pression à Montréal. Les meilleurs surtout, mais comme il y a longtemps que l’on a vu une vedette francophon­e avec le Canadien, on ne s’en souvient plus !

UN ATOUT

Ce qu’on ne dit pas toujours, c’est que la pression pousse les athlètes à se surpasser. Maurice Richard portait les espoirs de son peuple sur ses épaules, et est-ce qu’il a mal performé ?

Le Rocket et ceux qui l’ont suivi, les Béliveau, Geoffrion, Harvey, Plante, Lafleur, Roy et Damphousse, pour ne nommer que ceux-là, cherchaien­t toujours à en faire plus.

C’est comme ça pour tous les athlètes qui se respectent et qui se soucient des amateurs, peu importe le sport qu’ils pratiquent et la ville où ils jouent.

BONNE CHANCE, JEUNE HOMME !

En attendant, la loterie Lafrenière prend forme.

Dans l’Est, les Penguins, les Rangers et les Panthers ont leur billet. Dans l’Ouest, les Jets et les Predators ont les leurs.

Ils restaient donc trois places disponible­s au moment où ces lignes étaient écrites, hier soir.

Que Lafrenière se retrouve à Pittsburgh, à New York, à Sunrise (Panthers de la Floride), à Winnipeg, à Nashville ou dans l’une des trois autres villes qui seront sur les rangs lundi soir, il aura à subir la pression qui attend un joueur étant repêché premier.

Il y a aussi une question de fierté là-dedans.

Je souhaite la meilleure des chances au jeune homme bien, que j’ai eu la chance de rencontrer l’hiver dernier, à Rimouski.

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