Les poupons à risque d’être très malades
Nouvelle étude inquiétante sur la COVID chez les bébés
AGENCE QMI | Si la COVID-19 s’attaque en général moins souvent aux enfants, une étude américaine publiée vendredi rappelle que les petits ne sont pas épargnés pour autant de complications liées au virus, surtout les bébés.
L’organisme fédéral américain de santé publique, Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), a recensé, à travers 14 États, 576 enfants qui ont dû être hospitalisés après avoir contracté le coronavirus entre le 1er mars et le 25 juillet.
Les chercheurs ont découvert que les poupons de moins de trois moins étaient surreprésentés parmi ce groupe, représentant presque une hospitalisation sur cinq chez les moins de 18 ans.
En fait, cette recherche américaine indique que les poupons peuvent être sévèrement touchés par la COVID-19. Pour la période de la recherche, CDC estime que le taux d’incidence d’hospitalisations chez les moins de deux ans pour était de près de 25 pour 100 000.
SYMPTÔMES SELON L’ÂGE
On est bien en deçà de ces niveaux quand on s’intéresse aux 2-4 ans (4,2 pour 100 000) et aux 5-17 ans (6,4 pour 100 000).
« Les signes et symptômes signalés à l’hospitalisation différaient selon l’âge : la fièvre ou les frissons étaient le signe et le symptôme les plus courants dans l’ensemble (54 %) et étaient les plus fréquents chez les enfants âgés de moins de 2 ans (74,6 %). Des symptômes gastro-intestinaux ont été signalés par 42 % des enfants hospitalisés dans l’ensemble », précise-t-on dans le document des CDC.
À titre de comparaison, ce taux est de 164,5 pour 100 000 pour les adultes, toujours selon CDC.
FACTEURS PRÉPONDÉRANTS
Les enfants qui souffrent de la COVID-19 au point de se rendre à l’hôpital ont souvent déjà des antécédents médicaux. Parmi les quelque 222 enfants dont il a été possible de vérifier le dossier médical, plus de 40 % présentaient déjà une ou plusieurs conditions de santé, la plupart du temps l’obésité.
Finalement, un tiers des enfants hospitalisés auront dû l’être aux soins intensifs et un seul patient parmi tous les dossiers analysés par les CDC aura perdu la vie.
N’empêche, l’agence américaine s’inquiète du fait que le taux d’hospitalisation a légèrement grimpé au fil des semaines pendant la recherche.