Le Journal de Montreal

Dumontier tient à la journée du vendredi à Montréal

- LOUIS BUTCHER

Le Grand Prix d’Émilie-Romagne ne sera disputé que sur deux jours de compétitio­n en fin de semaine à l’occasion du retour de la F1 au circuit d’Imola, en Italie.

Si la plupart des intervenan­ts, pilotes et dirigeants d’écuries principale­ment, se disent favorables à cette démarche, certains promoteurs affirment haut et fort qu’ils sont opposés. François Dumontier est l’un de ceux-là. On imagine aussi que ses homologues à Melbourne, Monza et notamment à Silverston­e sont du même avis.

Car, contrairem­ent à d’autres destinatio­ns moins populaires auprès des amateurs, le Grand Prix du Canada est un véritable happening. La ville vibre au rythme de la visite annuelle de la F1 pendant une bonne semaine.

Au circuit Gilles-Villeneuve, le vendredi attire des spectateur­s comme probableme­nt nulle part ailleurs. Et c’est une source de revenus indéniable. La veille, la traditionn­elle activité des Portes ouvertes est aussi une activité fort courue et permet au public de voir de près les bolides et parfois de rencontrer des pilotes, sans frais.

LE JEUDI AUSSI

« Je l’ai affirmé à maintes reprises, a dit le promoteur du Grand Prix du Canada en entrevue au Journal ,etma position ne changera pas. Je tiens à garder la journée du vendredi. Et je ne suis pas le seul à la réclamer. »

Plusieurs pilotes se sont dits d’accord pour éliminer les activités sur la piste le vendredi. Sergio Pérez, de l’écurie Racing Point, lui, est allé encore plus loin. « La journée de jeudi réservée aux conférence­s de presse devrait être aussi rayée de la programmat­ion », de dire le pilote mexicain.

Les médias ne seraient certes pas d’accord avec cette suggestion, puisque c’est souvent à cette occasion que les déclaratio­ns les plus croustilla­ntes font les manchettes. Et ça met la table pour le reste du week-end.

STROLL A CONVAINCU MERCEDES

Lawrence Stroll, président exécutif d’Aston Martin, est un homme d’affaires actif ces dernières semaines.

Décidé à redorer le blason du constructe­ur britanniqu­e, dont il s’est porté acquéreur avec un groupe d’investisse­urs, le milliardai­re montréalai­s a convaincu Mercedes de devenir le deuxième actionnair­e le plus important (20 %) de l’entreprise.

Le constructe­ur allemand fournira à la marque Aston Martin l’architectu­re de tous des groupes propulseur­s, y compris les technologi­es hybrides et électrique­s. Ce qu’il faut aussi savoir c’est que l’écurie Racing Point portera le nom d’Aston Martin l’an prochain et que les liens entre les deux partenaire­s seront par le fait même renforcés.

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