Le cheval de Troie
La quasi-totalité des sondages annonce une victoire écrasante de Joe Biden. Certains lui donneraient même une avance de 10 à 16 points sur Donald Trump.
Mais malgré les prédictions péremptoires de tous les experts autoproclamés, il reste impensable que les Américains puissent réellement élire le candidat démocrate.
CONTRÔLE
D’une part, il faut être aveugle ou d’une exceptionnelle mauvaise foi pour occulter le fait que Biden est intellectuellement inapte à gouverner. Le pauvre homme semble souffrir de problèmes cognitifs au point d’en oublier le nom de son adversaire politique en pleine entrevue.
La place de Joe n’est pas sous les projecteurs, et il est gênant de constater la manière dont son parti l’exploite. Cela frise la maltraitance ! Voilà sans doute pourquoi Obama a pratiquement pris la relève de sa léthargique et lugubre campagne.
D’autre part, advenant une victoire de Biden, il faut s’attendre à ce qu’il soit incapable d’arriver au bout de son terme vu sa santé précaire. C’est alors Kamala Harris qui occupera le siège du président ou, tout au moins, qui contrôlera Biden.
Selon toute probabilité, Biden n’est que le cheval de Troie qui permettra à Harris d’accéder au pouvoir. Or, on peut douter que les Américains souhaitent réellement la mettre aux commandes.
RADICAL
Sur le plan de la personnalité, Mme Harris n’inspire aucune sympathie. Entre ses éclats de rire artificiels et sa fausse compassion, on dénote plutôt une personnalité froide et opportuniste.
Mais c’est surtout son extrémisme politique qui a de quoi effrayer même les démocrates les plus convaincus. Mme Harris a un programme « progressiste » nettement plus radical que celui de Bernie Sanders. Avec elle, le virage socialiste est inévitable.
Les Américains peuvent bien souhaiter remplacer Trump. Mais rares sont ceux que le socialisme enthousiasme.
J’écrivais en août que Trump pourrait rafler 350 grands électeurs. Cela contredit tous les pronostics, mais j’y crois encore !