La bataille contre le virus à
Sans trop de surprise, les Québécois ont commencé la semaine en apprenant que les mesures en zone rouge étaient prolongées d’un autre 28 jours. Quatre semaines d’efforts de plus, pendant lesquelles les gyms, les bars, les salles à manger de restaurants et de divertissements resteront fermés. Mais « les Québécois le savent qu’on doit faire des sacrifices, qu’actuellement la situation est difficile partout dans le monde », a affirmé le premier ministre François Legault. Qu’en est-il vraiment ? Voici un aperçu de la situation dans différents États sur la planète.
La Colombie-Britannique s’en tire jusqu’à maintenant avec sept fois moins de cas qu’au Québec et cinq fois moins qu’en Ontario.
Le port du masque n’est pas obligatoire, mais les citoyens sont nombreux à se couvrir le visage. Certains établissements préfèrent l’imposer. Mais pour plusieurs, notamment au sein des communautés d’origine asiatique, c’était déjà une habitude.
Les bars, sauf les discothèques, sont toujours ouverts. Comme les restaurants. La vente d’alcool doit toutefois cesser à compter de 22 h. Et le niveau sonore doit demeurer faible pour réduire en conséquence l’émission d’aérosols par la parole.
Le déconfinement se poursuit dans les milieux culturels et sportifs. L’Ontario, de son côté, a de nouveau franchi la barre des 1000 nouveaux cas quotidiens en début de semaine, un record dans cette province depuis le début de la pandémie.
Dans les zones chaudes, comme Toronto, York et Ottawa, les salles à manger des restaurants et les bars sont fermés depuis le début octobre, comme les gymnases et les cinémas. Les rassemblements sont limités à 10 personnes à l’intérieur et à 25 personnes à l’extérieur.
Les écoles et les lieux de culte sont toujours ouverts. Le port du masque est obligatoire en Ontario depuis le début octobre seulement, sauf dans les écoles, où il était imposé depuis la rentrée pour les élèves de la 4e à la 12e année.