Pascal Bérubé cède la limousine du PQ
Le parti n’aura pas à payer les coûts de transport
Même s’il dirige encore les troupes péquistes à l’Assemblée nationale, Pascal Bérubé a cédé sa limousine au nouveau chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon.
L’arrivée d’un leader non élu amène son lot d’adaptations dans une formation politique. Malgré ses finances chancelantes, le parti souverainiste versera un salaire de 120 000 $ par année à son nouveau leader, qui ne cherche pas à se faire élire pour l’instant.
Le Parti québécois (PQ) n’aura pas toutefois à assumer les coûts de protection et de transport de PSPP, qui a promis de se rendre au parlement toutes les semaines. Le chef parlementaire Pascal Bérubé lui a refilé les clefs de la voiture de fonction et le garde du corps fourni par le ministère de la Sécurité publique (MSP).
Le soir de son élection à la tête de la formation politique, PSPP est donc reparti du quartier général du PQ en limousine. C’est le terme utilisé dans le jargon parlementaire pour désigner en réalité une minifourgonnette Toyota Sienna, qui n’a de ressemblance avec une limousine que la couleur noire et les vitres teintées.
À SA DEMANDE
En plus du premier ministre, de son chef de cabinet et des ministres, le service de transport et de protection est également offert aux chefs des partis d’opposition.
« Je suis le responsable des travaux parlementaires, mais il y a un seul chef, c’est PSPP, lance le député de Matane-Matapédia, lorsque joint par notre Bureau parlementaire. J’ai un rôle beaucoup plus effacé. »
C’est à sa demande que le véhicule de fonction a été transféré au nouveau leader souverainiste.
Puisque plusieurs candidats à la direction du PQ n’étaient pas députés, Pascal Bérubé devait prévoir le coup.
Il a donc entrepris des discussions avec le cabinet de la ministre Geneviève Guilbault et le MSP il y a quelques semaines à ce sujet.
« Le MSP est arrivé à la même conclusion que nous, que la première personne qui devait être protégée, c’était le chef, qu’il soit député ou non, compte tenu des facteurs de risque », précise M. Bérubé.