Un cauchemar nommé Trump
Juste d’y penser, ça fait trembler. S’il fallait que Donald Trump soit réélu à la tête des États-Unis, mardi soir…
Cette vision cauchemardesque s’est concrétisée une première fois, il y a quatre ans, lorsque l’infâme candidat républicain l’a emporté contre Hillary Clinton.
Les impacts ont été catastrophiques. C’est vrai pour les États-Unis, hantés par des flambées de violence et des élans de racisme attisés par le président et ses tweets invraisemblables et indignes de son rôle de chef d’État.
Et que dire de sa gestion chaotique de la pandémie, alors que les ÉtatsUnis présentent le bilan le plus élevé dans le monde, avec plus de 8,5 millions de cas et quelque 230 000 décès en date de cette semaine.
C’est vrai aussi pour le reste du monde. Certes, le rôle des ÉtatsUnis est en déclin, depuis la fin de la guerre froide. Mais son rôle de gardien de la démocratie, à titre de grande puissance, a notamment souvent contribué à refroidir l’autoritarisme dans le monde.
REPLI SUR SOI
Depuis Trump, toutefois, ce rôle a muté sous les visées protectionnistes et un mouvement de repli sur soi déplorable.
Parlez-en à Justin Trudeau, qui promettait que le Canada serait de retour sur la scène internationale s’il prenait la tête du pays, en 2015. Au lieu de travailler à l’y ramener, le premier ministre libéral a dû consacrer à peu près toutes ses énergies en matière d’affaires étrangères à parer les coups du président américain.
BEAUCOUP D’ESPOIR
Depuis des mois, les sondages donnent l’avance au candidat démocrate Joe Biden, mais laissent tout de même présager une course relativement serrée.
Comme Canadiens, nous n’aurons évidemment pas notre mot à dire dans l’urne, mardi. Mais nous pouvons encore espérer que les Américains feront le bon choix, pour leur avenir, mais aussi le nôtre et celui de bien des gens sur la planète. Sortez vos lampions.