Incursion dans les salons de coiffure
La série se veut un véritable « voyage capillaire »
L’animatrice et journaliste Sophie Fouron décrit avec amusement sa nouvelle série documentaire Tenir salon, que TV5 s’apprête à diffuser, comme un voyage « socio-capillo-culturel ». N’ajustez pas vos bigoudis, mais ouvrez vos coeurs à la découverte.
Non, on ne glanera pas des recommandations de shampoing ou des trucs pour traiter une crinière indomptable dans Tenir salon. L’émission s’intéresse plutôt aux coiffeuses et barbiers de différentes communautés de Montréal, visite leurs établissements et rend hommage à leurs valeurs.
L’adage voulant que « seul son coiffeur le sait » prendra ici tout son sens, puisque les discussions coiffeurs-clients en révèlent souvent beaucoup sur l’humanité en général.
Qu’il s’agisse des femmes haïtiennes du quartier Saint-Michel, du légendaire Cesare Barone (80 ans) et de ses beaux-frères italiens du même âge oeuvrant dans La
Petite-Patrie ou d’un « marchand de fraîcheur » maniant le ciseau seul dans son appartement de Villeray, tous ont leur riche histoire à raconter.
GUIDE TOURISTIQUE
« La coiffure en tant que telle ne m’intéresse pas particulièrement. Mais, en allant me faire coiffer un peu partout dans le monde, quand je faisais des tournages à l’étranger, j’ai réalisé le potentiel des salons de coiffure. Souvent, j’ai vécu des choses fascinantes et rencontré des gens intéressants dans ces endroits. C’est comme un microcosme d’une société, d’un quartier ou d’une communauté, a détaillé Sophie Fouron, qui devient notre guide au cours des six épisodes. Quand on commence un voyage, un salon de coiffure est un excellent endroit où aller, une bien meilleure façon de découvrir un quartier que d’avoir un guide de Tripadvisor ou autre. »
Il reste des épisodes de Tenir salon à enregistrer, et Sophie Fouron rêve déjà d’une deuxième saison.
Tenir salon, le mardi, à 21 h 30, à TV5 dès le 10 novembre, à TV5.