La cour des grands
C’est connu, Le Mirage, c’est plus qu’un club de golf.
C’est un concept de golf dont l’élaboration découle d’une longue suite d’idées, de fantasmes, d’ingéniosités, de services exclusifs n’ayant à peu près jamais eu de contrainte financière. Les premiers développeurs avaient trouvé un site exceptionnel, et sont arrivés ensuite Céline, René et une équipe qui a vite compris que l’accueil, la restauration, la cuisine, les réceptions, les vestiaires, la boutique, le personnel, le site d’entraînement ne devaient être comme nulle part ailleurs. L’aménagement luxuriant des deux terrains, l’incroyable abondance florale, tous les sentiers asphaltés… aucune négligence. Et le grand pavillon est unique en son genre.
C’est avec fierté, orgueil et presque prétention que les membres déclarent leur appartenance. Pour les visiteurs, une journée au Mirage est toujours une expérience mémorable et pas si chère pour autant de luxuriance.
Si je dépeins tout ça, c’est que l’arrivée des Messier, Savard, Théodore et Associés est une merveilleuse nouvelle pour ce joyau du golf québécois. Ils ont les ressources, mais, aussi, ils ont bien analysé l’endroit. Les acquéreurs ont tout de suite fait savoir que la formule, la philosophie et les standards élevés du Mirage sont là pour rester. Je me réjouis pour les membres. C’est rassurant et, quelque part, il y a pratiquement là un salut à la mémoire de René Angélil. Et, on ne sait jamais, encore impliquée, peut-être que Céline recommencera à jouer.
J’ai hâte de revoir René Noël, le seul directeur général qui, dans un kart, fait régulièrement le tour des deux terrains, cravaté et en complet 3 pièces. Tu ne vois pas ça ailleurs.