Notre prochaine première ministre
Notre prochaine première ministre, Dominique Anglade, peut demeurer les bras croisés. François Legault lui déroule le tapis rouge.
En favorisant l’anglicisation du Québec et en humiliant ses ministres de la langue française successifs, Nathalie Roy et Simon Jolin-Barrette, notre éphémère premier ministre actuel fait le travail de Dominique Anglade à la place de Dominique Anglade…
On ne peut pas empêcher un homme de se détruire, de boire comme un trou ou de dilapider sa fortune au casino. Même chose avec François Legault qui montre beaucoup d’ardeur à cultiver l’électorat qui votera à presque 100 % pour les libéraux. Lui fait-on remarquer son erreur stratégique ? Il s’obstine !
Il va couvrir d’or les Dawson et McGill (qui ne l’en mépriseront que davantage).
« PATIENCE, DOMINIQUE ! »
Loin de moi l’envie d’insulter Simon Jolin-Barrette, qui est sincère, intelligent, prometteur. C’est la CAQ elle-même en tant qu’organisation, par la faute inexplicable de son chef, qui s’est châtrée dans ce dossier.
Oui, Mme Anglade, qui a en plus l’astuce élémentaire de feindre le nationalisme, n’a qu’à attendre. À quoi bon attaquer l’ennemi qui se tire dans le pied ? Patience, Dominique !
PARENTHÈSE
La CAQ n’aura donc été qu’une parenthèse. Ce parti aura pris le pouvoir seulement pour tout faire pour favoriser les tendances lourdes, démographiques et linguistiques, qui allaient contribuer à l’annihiler. Ajoutez à cela la grand-messe aztèque du sacrifice des PME dans la foulée des mesures sanitaires et… qui votera pour Legault ?
Quant à Dominique Anglade, qui a sûrement fait passer la consigne « Shut the f… up! » à ses subalternes et à ses militants pendant qu’elle se comporte en « nationaliste », elle renoncera à la laïcité, à la liberté d’opinion et à la promotion du français une fois de retour au pouvoir. D’ici là, pour tromper les naïfs, elle se fait bleue.