Le Journal de Montreal

Un conseiller de Laval dans la mire de l’UPAC

- DAVID DE COTIS Conseiller municipal de Laval

Notre Bureau d’enquête rapportait en mars dernier que l’ex-président de la Société de transport de Laval (STL) et conseiller municipal David de Cotis fait l’objet d’une enquête policière de l’Unité permanente anticorrup­tion (UPAC), parce qu’il aurait fait pression dans l’octroi d’un contrat qui intéressai­t un ami.

Les faits allégués se seraient produits en 2017, alors que M. De Cotis était président du conseil d’administra­tion de la STL, poste qu’il a occupé jusqu’en septembre 2018.

LA STL APPELLE LA POLICE

M. De Cotis aurait fait pression sur une employée de la STL dans le cadre d’un appel d’offres pour l’entretien et l’hébergemen­t du site internet de la société de transport.

La firme d’une connaissan­ce de longue date de M. De Cotis était parmi les soumission­naires. Bien que la firme en question n’ait finalement pas remporté le contrat, la STL a porté plainte à la police à l’automne 2018. Le dossier a ensuite été transféré à l’UPAC.

M. De Cotis a affirmé n’avoir rien à se reprocher dans cette affaire.

Il est difficile de savoir où en est l’enquête. L’UPAC ne commente jamais ses dossiers en cours, et la STL nous a indiqué ne pas avoir été informée de développem­ents récents dans le cadre de cette enquête.

DÉCLARATIO­NS D’INTÉRÊTS

M. de Cotis a aussi fait la manchette en février dernier, quand notre Bureau d’enquête a rapporté que lui et deux autres conseiller­s lavallois faisaient l’objet d’une enquête de la Commission municipale du Québec (CMQ) pour avoir omis de déclarer des intérêts dans des entreprise­s ou des terrains.

En mai, on a appris que M. De Cotis ne ferait pas l’objet d’enquête des autorités dans cette affaire parce ni la CMQ ni Élections Québec ne jugeaient avoir les pouvoirs nécessaire­s pour se pencher sur le dossier.

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