En verve et en voix
Paul Piché ravive ses souvenirs au Palais Montcalm
En chansons ou en anecdotes, Paul Piché a pris un malin plaisir à fouiller dans sa boîte à souvenirs, hier soir, lors d’un concert virtuel présenté depuis le Palais Montcalm, à Québec
La mission de l’artiste souverainiste était de revisiter Sur le chemin des incendies, album qui a marqué la musique québécoise des années 1980.
Dans ce qui a pris des airs de concert-causerie, il en a donné plus que le client pouvait en demander.
De l’appel à préserver la nature de J’appelle à l’angoisse qui le faisait souffrir à l’origine d’Étrange, chacun des neuf titres du disque a été expliqué et raconté, en long et en large.
La joie que Paul Piché éprouvait à partager ses souvenirs était décuplée par la présence à ses côtés de deux complices de la première heure, le bassiste Mario Légaré et le guitariste Rick Haworth.
DU BON ROCK
On a pu constater le penchant de Piché pour les guitares qui sonnent. « C’est bon ça », s’exclamait-il en pointant Rick Haworth quand il y allait d’un accord plus rock dans Sur ma peau ou Un château de sable.
Paul Piché a été à son meilleur quand il a enchaîné La haine, encore tristement d’actualité et rendue avec une délicate touche d’émotion, et la tout aussi belle Étrange.
Du reste, cet exercice a permis de remettre de la lumière sur un album qui a indéniablement passé l’épreuve du temps.
La série des Concerts improbables du Palais Montcalm se poursuit, ce soir. Klô Pelgag jouera pour la première fois les chansons de son nouvel album,