Le Journal de Montreal

Un environnem­ent parfait selon Marsch

- DAVE LÉVESQUE

Si Jesse Marsch est comblé sur le plan personnel en Autriche, il l’est tout autant sur le plan sportif dans la famille Red Bull.

« Ce club est incroyable, les gens sont profession­nels et ont une expertise énorme », souligne-t-il.

« Je dis souvent que c’est l’emploi le plus facile que j’ai eu. Je ne fais pas de recrutemen­t, je ne signe pas de contrats, je ne connais même pas les salaires de nos joueurs. »

Marsch peut donc se concentrer sur ce qu’il fait de mieux, c’est-à-dire être un entraîneur.

RÉSULTATS

Marsch se retrouve dans un contexte d’excellence avec des attentes à l’avenant, mais il livre la marchandis­e.

Depuis qu’il a pris les rênes de l’équipe, l’année dernière, il s’est forgé une fiche de 40 victoires, 10 défaites et 12 verdicts nuls, menant son équipe au championna­t de la Bundesliga autrichien­ne et de la Coupe d’Autriche.

C’est ainsi que, pour la seconde année consécutiv­e, son équipe a atteint la phase de groupe de la Ligue des champions.

« Maintenant, notre prochain objectif est de sortir de la phase de groupe. »

PÉNIBLE

Dans le championna­t autrichien, Marsch et son équipe trônent au premier rang avec une fiche de six victoires et un match nul. C’est toutefois plus difficile en Ligue des champions. Les Taureaux sont derniers du groupe A avec deux défaites et une nulle. Il faut dire qu’ils sont tombés sur un groupe difficile, qui inclut le Bayern Munich et l’Atlético Madrid.

« Le tirage au sort est pénible, lancet-il dans un éclat de rire. On a joué neuf matchs en Ligue des champions depuis que je suis arrivé ici, on a toujours bien joué, mais on n’a jamais gagné contre un adversaire majeur.

« C’est un tournoi difficile. On peut être fiers de ce qu’on fait, mais je suis désespéré de permettre à notre groupe de franchir la prochaine étape. »

L’an passé, son équipe avait failli créer la surprise en effectuant une remontée de trois buts dans un match où Liverpool avait pris les devants 3 à 0. Ils ont finalement perdu 4 à 3 et ont terminé troisièmes de leur groupe.

Marsch, qui a vécu la folie des stades pleins de la Ligue des champions l’an passé, vit une expérience déroutante cette saison.

« Jouer en Ligue des champions avec et sans partisans, c’est le jour et la nuit. »

Mais comme c’est un homme qui regarde toujours vers l’avant, il a su trouver du positif malgré la pandémie.

« En tant qu’entraîneur, ça m’a forcé à trouver des solutions en pensant en dehors du cadre. »

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