Elle tente de faciliter le règlement de son litige avec la Ville
L’ex-conseillère de Bonsecours en Estrie a avoué avoir tenté de faciliter une résolution hors cour de son litige avec la municipalité de quelque 600 habitants.
Jocelyne Tessier s’est ainsi placée en conflit d’intérêts, car elle devait « faire un choix entre son intérêt personnel et celui de la municipalité », résume la Commission municipale du Québec (CMQ) dans son jugement de septembre 2019.
Les faits reprochés se sont déroulés entre le 5 novembre 2017, dès l’élection de Mme Tessier, et le 23 novembre 2018.
Plusieurs journaux locaux ont rapporté que la Ville de Bonsecours avait entamé en 2015 une procédure contre Mme Tessier, car cette dernière contrevenait à un règlement municipal en utilisant un bâtiment accessoire sur son terrain à des fins résidentielles.
Or, Mme Tessier aurait tenté de régler ce dossier à la Ville alors qu’elle était conseillère municipale.
En avril 2019, la municipalité a finalement eu gain de cause à la Cour supérieure et la conseillère a dû cesser l’usage du bâtiment accessoire et en démolir une partie.
CONFLIT D’INTÉRÊTS
Collaborant très bien avec la CMQ pendant son enquête, Mme Tessier a reconnu « s’être placée en situation de conflit d’intérêts depuis qu’elle est conseillère ».
Elle a écopé d’une suspension de 60 jours sans salaire en octobre 2019.
Selon un jugement de la CMQ datant du 9 juin dernier, la conseillère ne serait jamais revenue à son poste après cette suspension.
Le siège est toujours vacant.