UN ROMAN POIGNANT
Avec Le pacte, Mélanie Cousineau investit un nouveau genre littéraire. Après avoir fait sa marque en chick lit et en jeunesse, elle s’adresse à un lectorat jeune adulte en mettant en scène quatre personnages qui, à l’âge de 18 ans, voient leur vie basculer. Mélanie, quelle est l’histoire de ce roman?
Quatre amies de longue date célèbrent le 18e anniversaire de Sophie. À cette occasion, Annabelle invite le groupe au chalet familial. Au cours de la soirée, les filles se rendent en voiture au bar du village pour fêter. Pendant le trajet du retour au chalet, elles s’amusent à prendre des photos pour les mettre sur leurs réseaux sociaux. Annabelle, qui est au volant, quitte momentanément la route des yeux, ce qui cause un terrible accident. Celles qui survivent auront à composer avec une grande culpabilité. Devant leur difficulté à faire face aux conséquences de cette soirée fatidique, les jeunes femmes décident de conclure un pacte qui scellera leur amitié à jamais.
C’est un sujet délicat…
Oui, c’est un sujet délicat et sombre, mais je ne voulais pas laisser les lecteurs avec des émotions négatives à la fin du livre pour autant. Je souhaitais démontrer que, malgré les épreuves, il y a moyen de triompher et de reprendre goût à la vie.
Votre roman me rappelle le documentaire Dérapages, de Paul Arcand.
Paul Arcand y parle surtout de la vitesse et de l’alcool au volant. Pour ma part, je voulais écrire sur le danger de l’utilisation du cellulaire pendant la conduite. Je ne veux pas faire la morale à personne. Je souhaite surtout que les gens vivent des émotions fortes en lisant ce livre et qu’ils se souviennent qu’on peut s’en sortir.