Le Journal de Montreal

10 CANDIDATS UN POSTE

- JEAN-FRANÇOIS CHAUMONT

« Je veux rendre ça clair : quarantain­e ou pas,

Dom était mon homme. C’est un jeune entraîneur qui arrive de loin. Il est le nouveau modèle des

coachs. Il a connu du succès dans le junior et au Mondial junior. Je sens que l’équipe a besoin d’une nouvelle voix. Dom est un bon communicat­eur. Je crois que c’est ce que les joueurs recherchen­t. »

Marc Bergevin fait confiance à Dominique Ducharme pour remplacer Claude Julien. Il n’a jamais songé à piger dans la cour d’une autre équipe pour dénicher le successeur de Julien.

Ducharme entreprend donc son règne à Montréal sur des bases assez solides malgré son étiquette d’entraîneur en chef par intérim jusqu’à la fin de la saison. Il a plus un poste à perdre qu’à gagner pour la prochaine saison.

Dans le langage sportif, si Ducharme fait le travail, il restera derrière le banc de l’équipe. Mais advenant un échec, Le Journal a dressé une liste de 10 candidats pour le poste d’entraîneur en chef chez le Canadien.

1 DOMINIQUE DUCHARME

47 ans | Entraîneur en chef par intérim du CH.

Adjoint de Claude Julien de 2018-2019 au 24 février 2021. ›

A dirigé les Mooseheads de Halifax (2011-2012 à 20152016) et les Voltigeurs de Drummondvi­lle (2016-2017 à 2017-2018) dans la LHJMQ. ›

A dirigé l’équipe canadienne au Mondial junior en 2017 (argent) et 2018 (or).

Forces

› Il part comme le grand favori pour occuper le poste d’entraîneur en chef à temps plein. S’il connaît une bonne saison et un parcours en séries intéressan­t, on retirera son étiquette d’intérim.

› Il a déjà gagné la coupe Memorial avec les Mooseheads en 2013 et l’or au Mondial junior en 2018.

› À son arrivée chez le CH en 2018, on le décrivait comme l’une des meilleures jeunes têtes de hockey au Canada.

Faiblesses ›

Avant de prendre la relève de Julien, il n’avait aucune expérience comme entraîneur en chef dans la LNH. ›

Il n’a jamais joué dans la LNH.

2 JOËL BOUCHARD

47 ans | Entraîneur en chef du Rocket de Laval (AHL) depuis 2018-2019.

A dirigé l’Armada de Blainville-Boisbriand (20142015 à 2017-2018) dans la LHJMQ Forces › Il travaille bien avec les jeunes joueurs.

› Un passionné du hockey, il a une grande expérience comme joueur dans la LNH.

› Il connaît aussi l’aspect direction d’une équipe, ayant été le DG de l’Armada de 2011-2012 à 2017-2018.

Faiblesses ›

Il n’a pas encore fait du Rocket une équipe gagnante. ›

Aucune expérience comme entraîneur dans la LNH.

3 ANDRÉ TOURIGNY

46 ans | Entraîneur en chef des 67’s d’Ottawa dans la OHL depuis 2017-2018.

A dirigé les Mooseheads de Halifax (2016-2017) et les Huskies de Rouyn-Noranda (2002-2003 à 2012-2013). ›

A dirigé l’équipe canadienne au Mondial junior (argent) en 2021.

Forces

L’un des meilleurs entraîneur­s actuelleme­nt au niveau junior. ›

Il a l’expérience de la LNH dans un rôle d’adjoint de Patrick Roy avec l’Avalanche et de Dave Cameron avec les Sénateurs. ›

À ses deux dernières saisons avec les 67’s d’Ottawa, il a compilé des dossiers remarquabl­es de 50-12-6 et de 50-11-1.

Faiblesses ›

Il a encore un dossier vierge comme entraîneur en chef dans la LNH. ›

Dans l’opinion populaire, il n’a pas une notoriété aussi grande que d’autres candidats.

4 PASCAL VINCENT

49 ans | Entraîneur en chef du Moose du Manitoba (AHL) depuis 2016-2017.

A dirigé le Junior de Montréal (2008-2009 à 2010-2011) et les Screaming Eagles du Cap-Breton (19992000 à 2007-2008) dans la LHJMQ.

Forces ›

Il a occupé un poste d’adjoint avec les Jets de Winnipeg de 2011-2012 à 2015-2016. ›

Il a été entraîneur à un très jeune âge, faisant ses débuts au Cap-Breton à 28 ans. ›

Il a gagné le titre d’entraîneur de l’année dans la Ligue américaine en 20172018. ›

Il connaît bien Ducharme et Bouchard, deux anciens adjoints avec le Junior de Montréal.

Faiblesses ›

Il n’a jamais occupé un poste d’entraîneur en chef dans la LNH ›

Très fidèle à l’organisati­on des Jets (pas un réel défaut).

5 BENOIT GROULX

49 ans | Entraîneur en chef du Crunch de Syracuse (AHL) depuis 2016-2017.

A dirigé les Olympiques de Gatineau (2010-2011 à 2015-2016 et 2001-2002 à 2007-2008) et les Americans de Rochester (AHL) de 2008-2009 à 2009-2010. ›

A dirigé l’équipe canadienne au Mondial junior en 2015 (or).

Forces

Il poursuit son apprentiss­age au sein de l’une des meilleures organisati­ons de la LNH avec le Lightning. ›

Il en est à sa septième saison comme entraîneur en chef dans la Ligue américaine. ›

Il a la réputation d’un entraîneur exigeant et strict, mais très honnête avec ses joueurs.

Faiblesse ›

Il n’a jamais occupé un poste d’entraîneur en chef ou d’adjoint dans la LNH.

6 PATRICK ROY

55 ans | Entraîneur en chef des Remparts de Québec depuis 2018-2019.

A dirigé l’Avalanche du Colorado (2013-2014 à 2015-2016) et les Remparts de Québec (2005-2006 à 2013-2014).

Forces

L’attitude et la mentalité d’un gagnant. ›

Il connaît la réalité d’un entraîneur en chef dans la LNH. ›

Un candidat très populaire chez les partisans.

Faiblesses

Une personnali­té probableme­nt trop forte pour le Canadien ›

Il a l’habitude de porter plusieurs chapeaux, comme celui de DG et d’entraîneur. ›

Un caractère très bouillant.

7 ALAIN NASREDDINE

45 ans | Adjoint à Lindy Ruff avec les Devils du New Jersey depuis cette année.

A dirigé les Devils sur une base intérimair­e après le congédieme­nt de John Hynes lors de la saison 2019-2020. ›

A occupé un poste d’adjoint avec les Devils (2015-2016 à 2019-2020) et avec les Penguins de Wilkes-Barre/Scranton (AHL) de 2010-2011 à 2014-2015.

Forces

› Il a connu du succès avec les Devils lors de son bref passage comme entraîneur en chef.

› Un homme déterminé, il a atteint la LNH comme défenseur grâce à sa persévéran­ce.

› Très respecté comme jeune tête de hockey.

Faiblesses

› Il n’a jamais travaillé dans un gros marché de hockey.

› Il n’a pas une grande expérience comme entraîneur en chef.

8 GUY BOUCHER

49 ans | À l’emploi de RDS comme analyste hockey.

› A dirigé les Sénateurs d’Ottawa (2016-2017 à 2018-2019) et le Lightning de Tampa Bay (2010-2011 à 2012-2013).

› A dirigé le SC Berne en Suisse (2013-2014 à 2015-2016).

› A dirigé les Bulldogs de Hamilton (AHL) (2009-2010).

› A dirigé les Voltigeurs de Drummondvi­lle (2006-2007 à 2008-2009) dans la LHJMQ.

Forces

Un entraîneur intelligen­t et innovateur. ›

Une vaste expérience du métier dans la LNH. ›

Un très bon communicat­eur et fort sur l’aspect psychologi­que.

Faiblesses

N’a pas d’emploi dans le milieu depuis son congédieme­nt par les Sénateurs en mars 2019. ›

Une gestion parfois contestée de son calendrier du temps, soit le dosage entre le repos et les entraîneme­nts. Le DG des Sénateurs, Pierre Dorion, l’avait critiqué à ce sujet.

9 BOB HARTLEY

60 ans | Entraîneur en chef de l’Avangard d’Omsk (KHL) depuis 2018-2019.

A dirigé les Flames de Calgary (2012-2013 à 2015-2016), les Thrashers d’Atlanta (2002-2003 à 2007-2008) et l’Avalanche du Colorado (1998-1999 à 2002-2003).

Forces

Un gagnant dans l’âme.

Il a gagné la coupe Stanley en 2001 avec l’Avalanche, la coupe Calder en 1997 avec les Bears de Hershey (AHL), le championna­t de Suisse en 2012 avec Zurich, la coupe du Président en 1993 avec le Titan de Laval (LHJMQ). › Une personnali­té colorée. › Une immense expérience. › Il dirige également l’équipe de la Lettonie sur la scène internatio­nale.

Faiblesses

› En théorie, il ne peut se libérer de son contrat avec l’équipe de Omsk dans la KHL. Son contrat expirera après la saison 2021-2022.

› Bergevin avait l’occasion de l’engager en 2012, mais Hartley avait préféré l’aventure avec les Flames.

10 GERARD GALLANT

57 ans | À la recherche d’un emploi.

› A dirigé les Golden Knights de Vegas (2017-2018 à 20192020), les Panthers de la Floride (2014-2015 à 20162017) et les Blue Jackets de Columbus (2003-2004 à 2006-2007).

› A occupé le poste d’adjoint avec le Canadien (2012-2013 à 2013-2014) et avec les Islanders de New York (2007-2008 à 2008-2009).

Forces

Il a atteint la finale avec une équipe d’expansion (Vegas) en 2018.

› Il a gagné le trophée Jack-Adams en 2018. ›

Un entraîneur très respecté et aimé de ses joueurs.›

Il connaît bien la réalité de Montréal.

Faiblesses

Il dit quelques mots en français, mais il n’est pas bilingue. ›

Il a un CV bien plus garni que Randy Cunneywort­h, mais l’expérience d’un entraîneur unilingue avait été douloureus­e chez le CH.

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