10 CANDIDATS UN POSTE
« Je veux rendre ça clair : quarantaine ou pas,
Dom était mon homme. C’est un jeune entraîneur qui arrive de loin. Il est le nouveau modèle des
coachs. Il a connu du succès dans le junior et au Mondial junior. Je sens que l’équipe a besoin d’une nouvelle voix. Dom est un bon communicateur. Je crois que c’est ce que les joueurs recherchent. »
Marc Bergevin fait confiance à Dominique Ducharme pour remplacer Claude Julien. Il n’a jamais songé à piger dans la cour d’une autre équipe pour dénicher le successeur de Julien.
Ducharme entreprend donc son règne à Montréal sur des bases assez solides malgré son étiquette d’entraîneur en chef par intérim jusqu’à la fin de la saison. Il a plus un poste à perdre qu’à gagner pour la prochaine saison.
Dans le langage sportif, si Ducharme fait le travail, il restera derrière le banc de l’équipe. Mais advenant un échec, Le Journal a dressé une liste de 10 candidats pour le poste d’entraîneur en chef chez le Canadien.
1 DOMINIQUE DUCHARME
47 ans | Entraîneur en chef par intérim du CH.
›
Adjoint de Claude Julien de 2018-2019 au 24 février 2021. ›
A dirigé les Mooseheads de Halifax (2011-2012 à 20152016) et les Voltigeurs de Drummondville (2016-2017 à 2017-2018) dans la LHJMQ. ›
A dirigé l’équipe canadienne au Mondial junior en 2017 (argent) et 2018 (or).
Forces
› Il part comme le grand favori pour occuper le poste d’entraîneur en chef à temps plein. S’il connaît une bonne saison et un parcours en séries intéressant, on retirera son étiquette d’intérim.
› Il a déjà gagné la coupe Memorial avec les Mooseheads en 2013 et l’or au Mondial junior en 2018.
› À son arrivée chez le CH en 2018, on le décrivait comme l’une des meilleures jeunes têtes de hockey au Canada.
Faiblesses ›
Avant de prendre la relève de Julien, il n’avait aucune expérience comme entraîneur en chef dans la LNH. ›
Il n’a jamais joué dans la LNH.
2 JOËL BOUCHARD
47 ans | Entraîneur en chef du Rocket de Laval (AHL) depuis 2018-2019.
›
A dirigé l’Armada de Blainville-Boisbriand (20142015 à 2017-2018) dans la LHJMQ Forces › Il travaille bien avec les jeunes joueurs.
› Un passionné du hockey, il a une grande expérience comme joueur dans la LNH.
› Il connaît aussi l’aspect direction d’une équipe, ayant été le DG de l’Armada de 2011-2012 à 2017-2018.
Faiblesses ›
Il n’a pas encore fait du Rocket une équipe gagnante. ›
Aucune expérience comme entraîneur dans la LNH.
3 ANDRÉ TOURIGNY
46 ans | Entraîneur en chef des 67’s d’Ottawa dans la OHL depuis 2017-2018.
›
A dirigé les Mooseheads de Halifax (2016-2017) et les Huskies de Rouyn-Noranda (2002-2003 à 2012-2013). ›
A dirigé l’équipe canadienne au Mondial junior (argent) en 2021.
Forces
›
L’un des meilleurs entraîneurs actuellement au niveau junior. ›
Il a l’expérience de la LNH dans un rôle d’adjoint de Patrick Roy avec l’Avalanche et de Dave Cameron avec les Sénateurs. ›
À ses deux dernières saisons avec les 67’s d’Ottawa, il a compilé des dossiers remarquables de 50-12-6 et de 50-11-1.
Faiblesses ›
Il a encore un dossier vierge comme entraîneur en chef dans la LNH. ›
Dans l’opinion populaire, il n’a pas une notoriété aussi grande que d’autres candidats.
4 PASCAL VINCENT
49 ans | Entraîneur en chef du Moose du Manitoba (AHL) depuis 2016-2017.
A dirigé le Junior de Montréal (2008-2009 à 2010-2011) et les Screaming Eagles du Cap-Breton (19992000 à 2007-2008) dans la LHJMQ.
Forces ›
Il a occupé un poste d’adjoint avec les Jets de Winnipeg de 2011-2012 à 2015-2016. ›
Il a été entraîneur à un très jeune âge, faisant ses débuts au Cap-Breton à 28 ans. ›
Il a gagné le titre d’entraîneur de l’année dans la Ligue américaine en 20172018. ›
Il connaît bien Ducharme et Bouchard, deux anciens adjoints avec le Junior de Montréal.
Faiblesses ›
Il n’a jamais occupé un poste d’entraîneur en chef dans la LNH ›
Très fidèle à l’organisation des Jets (pas un réel défaut).
5 BENOIT GROULX
49 ans | Entraîneur en chef du Crunch de Syracuse (AHL) depuis 2016-2017.
›
A dirigé les Olympiques de Gatineau (2010-2011 à 2015-2016 et 2001-2002 à 2007-2008) et les Americans de Rochester (AHL) de 2008-2009 à 2009-2010. ›
A dirigé l’équipe canadienne au Mondial junior en 2015 (or).
Forces
›
Il poursuit son apprentissage au sein de l’une des meilleures organisations de la LNH avec le Lightning. ›
Il en est à sa septième saison comme entraîneur en chef dans la Ligue américaine. ›
Il a la réputation d’un entraîneur exigeant et strict, mais très honnête avec ses joueurs.
Faiblesse ›
Il n’a jamais occupé un poste d’entraîneur en chef ou d’adjoint dans la LNH.
6 PATRICK ROY
55 ans | Entraîneur en chef des Remparts de Québec depuis 2018-2019.
›
A dirigé l’Avalanche du Colorado (2013-2014 à 2015-2016) et les Remparts de Québec (2005-2006 à 2013-2014).
Forces
›
L’attitude et la mentalité d’un gagnant. ›
Il connaît la réalité d’un entraîneur en chef dans la LNH. ›
Un candidat très populaire chez les partisans.
Faiblesses
›
Une personnalité probablement trop forte pour le Canadien ›
Il a l’habitude de porter plusieurs chapeaux, comme celui de DG et d’entraîneur. ›
Un caractère très bouillant.
7 ALAIN NASREDDINE
45 ans | Adjoint à Lindy Ruff avec les Devils du New Jersey depuis cette année.
›
A dirigé les Devils sur une base intérimaire après le congédiement de John Hynes lors de la saison 2019-2020. ›
A occupé un poste d’adjoint avec les Devils (2015-2016 à 2019-2020) et avec les Penguins de Wilkes-Barre/Scranton (AHL) de 2010-2011 à 2014-2015.
Forces
› Il a connu du succès avec les Devils lors de son bref passage comme entraîneur en chef.
› Un homme déterminé, il a atteint la LNH comme défenseur grâce à sa persévérance.
› Très respecté comme jeune tête de hockey.
Faiblesses
› Il n’a jamais travaillé dans un gros marché de hockey.
› Il n’a pas une grande expérience comme entraîneur en chef.
8 GUY BOUCHER
49 ans | À l’emploi de RDS comme analyste hockey.
› A dirigé les Sénateurs d’Ottawa (2016-2017 à 2018-2019) et le Lightning de Tampa Bay (2010-2011 à 2012-2013).
› A dirigé le SC Berne en Suisse (2013-2014 à 2015-2016).
› A dirigé les Bulldogs de Hamilton (AHL) (2009-2010).
› A dirigé les Voltigeurs de Drummondville (2006-2007 à 2008-2009) dans la LHJMQ.
Forces
›
Un entraîneur intelligent et innovateur. ›
Une vaste expérience du métier dans la LNH. ›
Un très bon communicateur et fort sur l’aspect psychologique.
Faiblesses
›
N’a pas d’emploi dans le milieu depuis son congédiement par les Sénateurs en mars 2019. ›
Une gestion parfois contestée de son calendrier du temps, soit le dosage entre le repos et les entraînements. Le DG des Sénateurs, Pierre Dorion, l’avait critiqué à ce sujet.
9 BOB HARTLEY
60 ans | Entraîneur en chef de l’Avangard d’Omsk (KHL) depuis 2018-2019.
›
A dirigé les Flames de Calgary (2012-2013 à 2015-2016), les Thrashers d’Atlanta (2002-2003 à 2007-2008) et l’Avalanche du Colorado (1998-1999 à 2002-2003).
Forces
›
Un gagnant dans l’âme.
Il a gagné la coupe Stanley en 2001 avec l’Avalanche, la coupe Calder en 1997 avec les Bears de Hershey (AHL), le championnat de Suisse en 2012 avec Zurich, la coupe du Président en 1993 avec le Titan de Laval (LHJMQ). › Une personnalité colorée. › Une immense expérience. › Il dirige également l’équipe de la Lettonie sur la scène internationale.
Faiblesses
› En théorie, il ne peut se libérer de son contrat avec l’équipe de Omsk dans la KHL. Son contrat expirera après la saison 2021-2022.
› Bergevin avait l’occasion de l’engager en 2012, mais Hartley avait préféré l’aventure avec les Flames.
10 GERARD GALLANT
57 ans | À la recherche d’un emploi.
› A dirigé les Golden Knights de Vegas (2017-2018 à 20192020), les Panthers de la Floride (2014-2015 à 20162017) et les Blue Jackets de Columbus (2003-2004 à 2006-2007).
› A occupé le poste d’adjoint avec le Canadien (2012-2013 à 2013-2014) et avec les Islanders de New York (2007-2008 à 2008-2009).
Forces
›
Il a atteint la finale avec une équipe d’expansion (Vegas) en 2018.
› Il a gagné le trophée Jack-Adams en 2018. ›
Un entraîneur très respecté et aimé de ses joueurs.›
Il connaît bien la réalité de Montréal.
Faiblesses
›
Il dit quelques mots en français, mais il n’est pas bilingue. ›
Il a un CV bien plus garni que Randy Cunneyworth, mais l’expérience d’un entraîneur unilingue avait été douloureuse chez le CH.