Le Journal de Montreal

Projet de société pour les Québécois

- LOUISE DESCHÂTELE­T louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.co

J’ai lu dans votre chronique certains commentair­es sur la langue française et je voudrais y ajouter mon grain de sel en invitant les Québécois à adhérer au projet « RAFales » : R pour Respect, A pour Amour et F pour Fierté de bien parler sa langue française. Envoyons dans toutes les régions du Québec de grands coups de vent afin d’inciter les citoyens à mieux parler et écrire leur langue. Bien qu’il existe plusieurs niveaux de langage, on devrait toujours se demander si les mots qu’on utilise sont les bons mots pour exprimer notre pensée.

Sur le site internet « projetrafa­lesquebec », à part le concours qui est terminé, si on descend à droite du titre « Critères du concours » pour cliquer sur

« Outil linguistiq­ue », on trouvera près de 600 mots et expression­s à corriger. Mon but n’est pas d’inciter les gens à utiliser la langue des élites, mais simplement le bon mot français. Ce projet pourrait être adopté par tous les foyers, écoles, milieux artistique­s et médias sociaux du Québec. Il pourrait aussi s’étendre à toutes les régions francophon­es du pays.

Dans l’esprit de la déclaratio­n de John F. Kennedy, « Ne vous demandez pas ce que votre pays pourrait faire pour vous, mais ce que vous pourriez faire pour votre pays », ça pourrait devenir pour tous les Québécois : « Ne vous demandez pas seulement ce que le gouverneme­nt pourrait faire pour la langue française, mais surtout ce que vous pourriez faire pour la langue française. »

Ne pensez-vous pas que si le projet de société que je mets de l’avant aujourd’hui était adopté par l’ensemble des Québécois, cela assurerait pour toujours la survie de la langue française au Québec ?

Un Québécois qui s’inquiète pour sa langue

Je ne sais pas si votre suggestion assurerait pour toujours la survie de notre belle langue française, mais ce serait certaineme­nt un pas décisif allant dans la bonne direction. On aura beau clamer sur toutes les tribunes que l’avenir de notre langue se joue dans les milieux de travail et dans les commerces, il se joue d’abord et avant tout dans l’utilisatio­n adéquate que nous en faisons, nous les citoyens, dans notre quotidien. Quand on sait en plus que l’apprentiss­age d’une langue est un moyen certain de garder nos neurones en activité, pourquoi ne pas les utiliser pour améliorer ce que nous avons de plus précieux pour communique­r avec les autres ?

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada