Le Journal de Montreal

Retour à la normalité pour Charles Leblanc

Le Québécois a amorcé sa saison au site alternatif des Rangers, à Round Rock

- MATHIEU BOULAY

Charles Leblanc a le sourire facile depuis quelques jours. Après un an d’attente en raison de la pandémie, le Québécois est de retour sur un terrain de baseball sur une base quotidienn­e. Une routine qui lui manquait terribleme­nt.

Le joueur d’avant-champ se retrouve au site alternatif d’entraîneme­nt des Rangers du Texas, situé à Round Rock, une ville qui est à trois heures de route d’Arlington.

« C’est une sorte de camp d’entraîneme­nt où l’on joue des parties hors-concours contre les autres organisati­ons, a mentionné Charles Leblanc au Journal. On est dans une bulle d’une trentaine de joueurs.

« On est l’équipe AAA sur qui les Rangers comptent s’il y a une blessure dans les majeures. »

Sur le plan individuel, Leblanc s’approche un peu plus de son objectif, mais il ne tient rien pour acquis.

« Je suis content d’avoir été choisi dans ce groupe-là. Ça me démontre que les Rangers croient que je suis assez développé pour évoluer dans le AAA cette année. Par contre, ça ne veut pas dire automatiqu­ement que je vais commencer la saison à ce niveau.

« Nous ne sommes pas beaucoup de joueurs de position. Ça me donne l’opportunit­é d’avoir des présences au bâton et de pouvoir me préparer pour la saison. »

Il est surtout heureux d’avoir retrouvé l’atmosphère du baseball et la camaraderi­e avec les autres joueurs.

« C’est un peu différent. Mais juste de revenir dans le vestiaire, de mettre mes crampons et d’être sur le terrain tous les jours, c’est quelque chose qui m’avait manqué. »

DES REPÈRES À RETROUVER

Même s’il s’est entraîné sur une base régulière avec son paternel durant la dernière année, Leblanc doit retrouver ses repères sur le terrain et au bâton.

On se souvient qu’il avait modifié son élan avant la saison dernière, mais il n’avait pas été en mesure d’en voir les résultats. L’athlète de 24 ans veut reprendre là où il l’avait laissé.

« Je fais encore des ajustement­s à ce niveau, a souligné Leblanc. J’ai une vingtaine de présences au bâton et je commence à me sentir confortabl­e. Je suis en train de retrouver mon synchronis­me.

« Je me donne du temps parce que ça fait un an que je n’ai pas joué. Je suis content de la façon que la transition se déroule. »

Celui qui en est à sa dernière année de contrat n’est pas le seul à être dans cette situation. La majorité de ses coéquipier­s n’a pas joué de match depuis plusieurs mois.

« Lorsque les Rangers m’ont appelé pour le retour des activités, ils m’ont dit qu’ils ne s’attendaien­t pas à ce que je sois à 100 % dès le départ. »

Depuis le début des parties préparatoi­res, il a disputé trois matchs complets. En défense, le Québécois est utilisé à toutes les positions à l’avant-champ.

UNE BULLE ET UN MASQUE

Même s’il est au Texas, Leblanc et ses coéquipier­s sont soumis à un protocole de mesures sanitaires.

« Nous sommes dans une bulle, a-t-il expliqué. On doit se faire tester aux deux jours. Notre températur­e est prise quotidienn­ement.

« On doit aussi porter un masque à l’intérieur des installati­ons. Pour ce qui est des amateurs dans les gradins, il est prévu qu’il y en ait dans les prochains matchs. »

De plus, les Rangers du Texas ont organisé des séances de vaccinatio­n pour leurs joueurs et leurs familles. Leblanc et sa fiancée n’ont pas hésité à recevoir l’injection.

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PHOTO D’ARCHIVES, CHANTAL POIRIER Charles Leblanc lors d’une séance d’entraîneme­nt au bâton, en 2019.

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