Feu vert au vaccin Johnson & Johnson en Europe
LA HAYE | (AFP) Pour l’Agence européenne des médicaments, le vaccin Johnson & Johnson contre la COVID-19, sur lequel comptent de nombreux pays pour accélérer les campagnes d’immunisation, peut être employé, en raison d’un rapport bénéfices/risques favorable.
Dans une décision rendue hier, le régulateur européen a estimé que les caillots sanguins qui sont survenus chez quelques personnes vaccinées devraient être répertoriés comme effet secondaire « très rare » de ce vaccin. « L’EMA trouve un lien possible avec de très rares cas de caillots sanguins inhabituels associés à des plaquettes sanguines basses », a déclaré l’Agence, ajoutant que cela « confirme que le rapport bénéfices-risques global reste positif ».
Le directeur financier de Johnson & Johnson (J & J) avait auparavant affirmé que le laboratoire restait « entièrement confiant » concernant son vaccin et espérait trouver une solution avec les régulateurs sur son utilisation, actuellement suspendue en Europe et aux États-Unis.
Cette décision était très attendue par plusieurs pays européens qui comptent sur le vaccin J & J, ayant l’avantage de ne requérir qu’une seule dose, pour accélérer leur campagne d’immunisation.
« UNE PAUSE » AUX ÉTATS-UNIS
Aux États-Unis, les autorités sanitaires ont recommandé il y a une semaine « une pause » dans l’utilisation du Johnson & Johnson afin d’enquêter sur l’apparition de cas graves de caillots sanguins.
Parallèlement, l’épidémie continue de sévir, parfois avec plus de virulence qu’au moment de la première vague.
En Inde, où la situation est tendue, la capitale New Delhi est depuis lundi soir confinée pour une semaine.
Au Japon, le département d’Osaka s’apprête à demander au gouvernement la mise en place d’un nouvel état d’urgence face à l’augmentation rapide du nombre des cas de coronavirus.
Au Brésil, les chiffres sont particulièrement sinistres : c’est le deuxième pays le plus endeuillé par le coronavirus, avec près de 375 000 morts, mais aussi celui qui compte le pire taux de mortalité de l’hémisphère sud.