Un malheur n’arrive jamais seul
Pendant un temps, il semblait que Jordan Romano et Julian Merry weather allaient partager le rôle de spécialiste en fin de match. Puis, avec la blessure de Merry weather, on croyait que Rafael Dolis et Romano seraient les hommes de confiance des Blue Jays pour préserver une avance dans les derniers instants d’une rencontre.
Mais voici que Romano, lui aussi, se retrouve à l’infirmerie !
Et ces noms s’ajoutent à ceux de Teoscar Hernandez, George Springer, Tyler Chatwood, Ross Stripling, Thomas Hatch, Nate Pearson et Kirby Yates pour ne nommer que ceux-là.
Quel désastre… surtout que les Jays étaient dans une séquence de 16 matchs en 16 jours.
RÉVEIL DE TELLEZ
La séquence a été profitable pour certains tandis que d’autres en ont arraché. Notamment le jeune Rowdy Tellez qui a entrepris la campagne avec une sécheresse de 0 en 21, avec huit retraits au bâton et un seul but sur balles. Mais depuis, Rowdy peut respirer plus à l’aise, car il a obtenu huit coups sûrs en 23, dont un circuit.
Par contre, s’il y en a un qui a réagi devant l’incertitude de son poste, c’est bien Randal Grichuk. Avec l’arrivée de Springer, il y avait trois autres voltigeurs pour seulement deux autres postes réguliers.
Hernandez avait gagné un Bâton d’argent avec ses circuits l’an dernier, et Lourdes Gurriel Jr était un jeune Cubain à qui les Jays avaient consenti un gros contrat pour l’amener à Toronto.
Donc, Grichuk semblait coincé ou encore voué à un rôle de réserviste.
Toutefois, Springer s’est blessé et Grichuk a réagi, non seulement en patrouillant le champ centre avec brio, mais aussi en faisant résonner son bâton au rythme d’une moyenne de ,283 avec quatre doubles, un circuit et 10 points produits.
Donc, les Blue Jays ont pu se permettre d’attendre que Springer soit complètement rétabli avant de le réinsérer au sein de la formation.
COVID
De plus, Hernandez a été en contact avec une personne souffrant de la COVID-19, et plus tard, il a été déclaré positif. Donc, son nom a été placé sur la liste des joueurs inadmissibles pour 10 jours et il a dû rater le voyage à Kansas City et à Boston.
Et pendant ce temps, le jeune Josh Palacios en a profité pour faire écarquiller les yeux des dirigeants, ayant récolté sept coups sûrs en 24 visites au bâton. Il se veut un rival intéressant pour Jonathan Davis comme réserviste, surtout qu’il est un frappeur gaucher.
VLAD JR SUR LA BONNE VOIE
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la cure d’amaigrissement du jeune Guerrero lui semble très bénéfique.
En effet, Vlad Jr affiche un rendement offensif de ,389 avec un double, quatre circuits et 11 points produits à ses 16 premiers matchs de la saison.
Souhaitons maintenant qu’il n’abandonne pas son régime !
Son coéquipier Bo Bichette a également le vent dans les voiles avec un rendement offensif de quatre longues balles et 10 points produits lors de ses 16 premières parties. Il traverse présentement un creux de vague avec un seul coup sûr à ses 15 plus récentes présences à la plaque.
Par contre, l’autre membre du jeune trio, Cavan Biggio, tarde à se mettre en marche avec une moyenne de ,171.
Chez les lanceurs, Hyun Jin Ryu a été égal à lui-même comme partant numéro un, tandis que Steven Matz, l’ancien des Mets, semble avoir retrouvé les moyens qui en avaient fait un deuxième choix au repêchage de 2009, avec une fiche de 3-0 et une MPM de 1,47.
UN RETOUR AUX SOURCES…
Dans un autre ordre d’idées, ce qui a nui aux Jays depuis le début de la saison, c’est une absence d’anticipation lorsqu’il y a des coureurs sur les sentiers.
Un coureur doit toujours anticiper la possibilité que le lanceur effectue un mauvais lancer, qu’un tir échappe à l’attention du receveur ou encore, qu’une balle touche le sol et ne soit pas bien maîtrisée par le receveur.
En prévoyant ces possibilités, le coureur aura la plupart du temps l’occasion d’avancer de 90 pieds et d’être en meilleure position d’inscrire un point.
Pourtant, ceci devrait être enseigné et répété dans les mineures, mais on ne le répète pas assez dans les majeures. Dans les matchs serrés, cela peut souvent faire la différence entre une victoire et une défaite.