Coupable d’avoir agressé sexuellement ses belles-filles
Un homme de 47 ans de Pointe-Claire a été reconnu coupable au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield, hier, d’avoir agressé sexuellement ses deux belles-filles entre 2015 et 2017.
Selon le compte rendu des faits exposés par le juge de la Cour du Québec, Bertrand St-Arnaud, l’accusé, dont il faut taire l’identité pour protéger celle des victimes, profitait de moments de confidence avec les deux adolescentes pour commettre ses délits.
Une des victimes, alors âgée de 14 ans, s’était confiée à son beau-père sur des rumeurs de nature sexuelle qui circulait à son propos à l’école. À ce moment, l’accusé l’a forcée à s’adonner à un acte sexuel, dans la demeure familiale à Vaudreuil-Dorion.
Elle sera abusée ainsi de septembre 2015 à janvier 2017. Il y aura deux relations sexuelles complètes pendant cette période.
Quant à sa soeur, elle avait mentionné à son agresseur que la pilule contraceptive lui donnait des maux de coeur, ce qui lui a aussi valu d’être victime de l’individu. Dans son cas, les agressions sexuelles se sont déroulées de janvier 2016 à janvier 2017.
UNE QUESTION DE CRÉDIBILITÉ
Le témoignage du délinquant sexuel a laissé le tribunal songeur, le magistrat affirmant que « les explications mises de l’avant par l’accusé [lors du procès] avaient été farfelues ».
La mère des victimes et conjointe du délinquant, qui a aussi témoigné lors du procès, s’est gravement décrédibilisée en contredisant la déclaration qu’elle avait faite aux policiers le soir du 22 décembre 2017, moment où les adolescentes ont indiqué à leur mère ce qui s’était produit.
« Il est clair que [la mère des victimes] ne dit pas toute la vérité dans le but de défendre son conjoint », a déclaré le juge St-Arnaud, en rendant son verdict.
L’agresseur doit revenir en cour en juillet pour fixer une date pour les représentations sur sentence. Il reste en liberté pendant les procédures judiciaires.