On s’adapte en virtuel
José Rebelo a longtemps participé au volet élite du Défi sportif AlterGo, ce qui lui a fait vivre des émotions bien particulières.
« Jouer chez nous, c’est toujours spécial, ça n’arrive pas souvent de jouer à la maison.
« C’est rare de pouvoir avoir des parents, des amis et mes enfants venir me voir, ça relève de la magie plus qu’ailleurs. »
Si on en parle, c’est parce que la 38e édition de l’événement s’amorce demain et se poursuivra jusqu’au 2 mai.
Normalement, 8000 athlètes y participeraient, mais comme bien d’autres choses, il a fallu se réinventer cette année.
VIRTUEL
« Au volley-ball, on fait un défi virtuel avec un nombre de touches en une minute », explique José Rebelo.
Sept autres disciplines tiendront des défis virtuels, soit le hockey, le basket-ball, le soccer, le CrossFit, le slalom, la boccia et la gymnastique rythmique.
Le seul événement qui aura une saveur un peu plus traditionnelle sera le mini marathon.
« Des bénévoles vont aller dans les écoles pour valider le tout et ça se fera en direct dans toutes les écoles et virtuellement. »
DÉCEPTION
Même si on fait pour le mieux dans les circonstances, c’est un coup pour la communauté du parasport qui est privé de la version entière de son événement phare pour une seconde année consécutive.
« C’est encore plus frustrant au niveau des jeunes d’âge scolaire parce que c’est vraiment leur événement annuel. C’est plus décevant que frustrant », résume José Rebelo.
« Ils commençaient en septembre et en parlaient déjà. Et l’énergie au Centre Claude-Robillard est vraiment incroyable, ça prend aux tripes. Il y a un mélange de l’élite et de la relève, c’est vraiment plaisant pour les jeunes et pour les plus vieux comme moi. »
MAINTENIR LE LIEN
Il se montre néanmoins philosophe en se disant que l’important est de maintenir le lien.
« De réussir à organiser quelque chose quand même, c’est un baume sur la plaie. Ça permet de ne pas oublier que ça existe encore. »