Le Journal de Montreal

Vers des salaires dans la moyenne

Détails sur l’entente survenue avec les enseignant­s

- JEAN-FRANÇOIS RACINE

L’entente intervenue récemment avec la Fédération autonome de l’enseigneme­nt (FAE) devrait accorder des augmentati­ons salariales qui permettron­t aux enseignant­s québécois de commencer à rattraper la moyenne canadienne.

Cette entente de principe avec le Conseil du trésor pour le renouvelle­ment de la convention collective devra être soumise au vote des membres en assemblée générale.

SALAIRES

La propositio­n globale de règlement a été annoncée la semaine dernière par la FAE. Les détails de l’entente n’étaient pas encore connus. Un document de 46 pages est apparu en ligne hier.

Le syndicat souhaite notamment la reconnaiss­ance de l’apport des enseignant­s à la société québécoise en bonifiant leurs conditions économique­s et en améliorant la conciliati­on travail-famille-vie personnell­e.

Pour les trois années du contrat, les augmentati­ons seraient de 1,75 %, 1,75 % et 1,5 %, plus 1 % lié au PIB et à l’inflation. Il s’agit d’un dernier détail important.

Dès mars 2023, les enseignant­s pourraient aussi voir diminuer le nombre d’années (13 ans au lieu de 14) pour atteindre le maximum de l’échelle.

UN RATTRAPAGE

Les échelons seraient bonifiés en début de carrière, de même que l’échelon maximal. Plusieurs échelons obtiendrai­ent aussi le salaire de l’échelon supérieur trois mois plus tôt. Enfin, deux montants forfaitair­es seraient versés.

Si l’entente est acceptée, l’écart avec la moyenne salariale du reste du Canada serait moins grand en 2023.

Selon l’économiste de la FAE, « le gouverneme­nt est cohérent avec lui-même », peut-on lire.

La FAE regroupe neuf syndicats et près de 49 000 enseignant­s. La FAE est présente à Montréal, à Laval, à Québec, en Outaouais, en Estrie, en Montérégie et dans les Laurentide­s.

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