Un festival en ligne et en salle
Les 39e Rendez-vous Québec Cinéma seront présentés en formule hybride en raison de la pandémie
Après avoir jonglé avec plusieurs scénarios, les organisateurs de la 39e édition des Rendez-vous Québec Cinéma (RVQC) ont finalement opté pour une formule hybride qui leur permettra d’offrir au public plus de 300 films en ligne, mais aussi quelques projections en salle, du 28 avril au 8 mai.
« Les RVQC sont connus pour être un festival de rencontres, de rétrospectives, de fête et d’échanges avec le public, mais dans le contexte actuel, c’était évidemment très difficile d’offrir cela cette année », a souligné au Journal Sylvie Quenneville, directrice générale adjointe de Québec Cinéma.
« On a donc repoussé le festival de deux mois pour maximiser nos chances de pouvoir présenter quelques événements en présentiel. Je dirais que ç’a été un pari payant parce qu’on a réussi à programmer quelques projections en salle. »
Une dizaine de longs métrages seront donc présentés en salle devant un nombre limité de spectateurs masqués et distanciés. Certaines de ces premières auront même droit au traditionnel « tapis bleu » avant la projection. Ce sera le cas pour Souterrain, nouveau film de Sophie Dupuis
(Chien de garde), qui ouvrira le bal le 28 avril au Théâtre Maisonneuve, mais aussi pour Beans, présenté en clôture le 8 mai. Hygiène sociale ,de Denis Côté, et Les vieux chums ,de Claude Gagnon, bénéficieront aussi de projections devant public.
PLUS DE 300 FILMS
Très costaude, la programmation offerte en ligne sera constituée de plus de 300 films (incluant une centaine de documentaires) présentés sur une nouvelle plateforme accessible partout au Canada.
Les cinéphiles pourront visionner autant de films qu’ils le souhaitent à l’achat d’un passeport à 35 $. Parmi les longs métrages de fiction offerts en ligne, on retrouve la plupart des films québécois sortis dans la dernière année, dont Nadia, Butterfly, Les Rose, Mon cirque à moi et 14 jours, 12 nuits.
Deux leçons de cinéma — une offerte par l’acteur Gabriel Arcand, l’autre par la cinéaste abénaquise Kim O’Bomsawin — et plusieurs événements gratuits seront aussi diffusés en ligne pendant le festival.