Le Journal de Montreal

La WTA est confiante pour l’Omnium Banque Nationale

La question de la quarantain­e doit être réglée selon le président Steve Simon

- MATHIEU BOULAY

La WTA a bon espoir que l’édition 2021 de l’Omnium Banque Nationale aura lieu comme prévu.

C’est ce qu’a affirmé le président du circuit féminin, Steve Simon, lors d’une entrevue accordée au Journal de Montréal au sujet de l’événement qui doit être présenté du 9 au 15 août.

« Nous appuyons le tournoi de Montréal à 100 %, a-t-il souligné d’entrée de jeu. Je sais que les conversati­ons sont positives entre les organisate­urs et les autorités de la Santé publique. Nous espérons que nous allons pouvoir obtenir les approbatio­ns nécessaire­s bientôt.

« Dans la dernière année, nous avons démontré que nous pouvions opérer dans plusieurs pays tout en respectant la santé et la sécurité de nos joueuses, du personnel et de la communauté locale. Nous n’aurions pas pu le réaliser sans une excellente collaborat­ion avec les autorités des différente­s villes. »

PROTOCOLE SANITAIRE

Depuis la reprise de ses activités, la WTA a implanté un protocole sanitaire pour ses joueuses. Elles habitent toutes dans le même hôtel qui sert d’environnem­ent contrôlé.

Elles subissent des tests pour la COVID-19 à leur arrivée dans la ville du tournoi. Une procédure qu’elles doivent répéter tous les cinq jours durant leur séjour. Leur températur­e est prise au quotidien.

« On sait qu’il y a des défis au Canada et nous sommes respectueu­x de cette situation, a ajouté Simon. On voit que le gouverneme­nt canadien tente de protéger sa population au maximum. »

UNE EXEMPTION ?

Malgré cela, il y a un point important qui doit être réglé avec les autorités de santé publique : la quarantain­e en arrivant au Canada.

« Les quarantain­es font partie des normes de plusieurs pays, a précisé Simon. Étant donné que les joueuses voyagent toutes les semaines pour participer à des tournois, nous avons été capables d’obtenir des exemptions.

« Elles n’ont pas le temps de faire une quarantain­e en raison de leur calendrier qui est très chargé. En contrepart­ie, elles doivent vivre dans un environnem­ent contrôlé. Depuis un an, nous avons démontré que c’était sécuritair­e pour tout le monde. »

Pour le moment, Simon ne veut pas fixer de date limite aux organisate­urs de l’Omnium Banque Nationale. Il est encore trop tôt pour le faire.

« Il reste encore trois mois et demi avant le tournoi. Comme on l’a constaté à plusieurs reprises depuis le début de la pandémie, la situation peut évoluer rapidement.

« Au mois d’août, la vaccinatio­n devrait être avancée chez les joueuses, mais aussi dans la population en général. C’est un élément qu’il faudra considérer.»

DES DÉFIS

À l’instar des autres circuits profession­nels, la WTA a peiné au cours de la dernière année. L’absence des spectateur­s dans les gradins a créé un trou important dans le budget de l’organisati­on. Les bourses remises aux joueuses lors des tournois ont aussi écopé.

« Les défis auxquels nous faisons face ne sont pas différents de ceux des autres sports, a souligné Steven Simon. Nous avons dû faire des changement­s parce que le modèle d’affaires a changé dans la dernière année.

« Les tournois n’encaissent pas les mêmes revenus. Pour le moment, ils ne peuvent pas vendre de billets ou ouvrir leurs concession­s alimentair­es. C’est aussi difficile pour les commandite­s parce que les compagnies en arrachent aussi.

« Les joueuses ont aussi fait des sacrifices, car elles voulaient que les activités soient relancées. »

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PHOTOS COURTOISIE ET D’ARCHIVES Bianca Andreescu pourrait être une des têtes d’affiche du prochain Omnium Banque Nationale. En mortaise, Steve Simon, président de la WTA.

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