Le Journal de Montreal

Sous surveillan­ce

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Soudaineme­nt, on s’inquiète de la façon dont certains directeurs généraux utilisent le règlement des joueurs blessés pour une longue période et en profitent pour influencer la gestion quotidienn­e du plafond salarial.

Pas étonnant que les décideurs de la Ligue nationale, les shérifs du secteur hockey, vont « enquêter » sur les agissement­s de certains directeurs généraux. Ils vont s’assurer qu’on respecte bien les règlements.

Or, peut-on blâmer certains directeurs généraux, plus futés que d’autres, qui misent sur les faiblesses du livre des règlements régissant le plafond salarial ? Pas du tout.

PLUS DE LIBERTÉ

Ne devrait-on pas, chez les dirigeants de la Ligue nationale, donner plus de latitude aux responsabl­es du secteur hockey des différente­s équipes, la possibilit­é de mieux gérer le plafond salarial ?

Dans la Ligue nationale de football où l’on prône le système du plafond salarial, les directeurs généraux peuvent, après la première année d’un contrat avec un athlète, corriger une situation en prenant des mesures pour modifier l’entente ou encore pour y mettre fin : la raison, le joueur n’a pas répondu aux attentes.

Dans le hockey, le directeur général prend une décision et il doit vivre avec cette décision. La compétitio­n étant très féroce, il arrive qu’un directeur général se trompe sur l’évaluation d’un joueur autonome par exemple. Peut-il s’en sortir ? Oui et non. Il peut toujours racheter le contrat du joueur, mais aura à supporter une dette pendant plusieurs années.

L’une des nouvelles tendances est celle où l’on conclut une transactio­n en impliquant trois équipes. Ça s’est produit dans le cas de David Savard et également dans le cas de Nick Foligno.

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