Une attaque au couteau en France
Le geste serait lié au terrorisme
RAMBOUILLET | (AFP) Un Tunisien a égorgé hier une fonctionnaire de police, dans l’entrée du commissariat de Rambouillet, près de Paris, avant d’être abattu par les tirs d’un policier.
« Nous ne céderons rien » face « au terrorisme islamiste », a réagi le président Emmanuel Macron sur Twitter, après cette attaque visant une agente administrative travaillant au commissariat de cette ville tranquille, de près de 26 000 habitants, située à une soixantaine de kilomètres au sudouest de Paris.
Le parquet national antiterroriste a annoncé s’être saisi de l’enquête pour « assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroristes », alors que la France a été marquée ces dernières années par plusieurs attaques à l’arme blanche, notamment contre les forces de l’ordre.
Des témoins ont rapporté que l’assaillant aurait crié « Allah Akbar » (Dieu est le plus grand, en arabe), selon une source proche de l’enquête.
« GESTE BARBARE »
Le premier ministre Jean Castex a dénoncé sur Twitter un « geste barbare et d’une infinie lâcheté » contre « une héroïne du quotidien ». Il s’est rendu sur place avec le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Un cordon de sécurité empêchait badauds et journalistes de s’approcher du commissariat, a constaté une journaliste de l’AFP. Depuis leurs balcons, des habitants du quartier résidentiel cossu et sans commerce observaient les allées et venues des enquêteurs.