Le Journal de Montreal

Notre Église est dépassée

- LOUISE DESCHÂTELE­T louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.co

Depuis un moment, les Québécois veulent se débarrasse­r de deux choses avec lesquelles ils ne sont plus d’accord : la monarchie britanniqu­e pour les raisons qu’on sait, et le Vatican qui, même s’il est mené par des savants, l’est surtout par des hommes bornés confortabl­ement assis sur des dogmes qui les ont graduellem­ent éloignés des réalités du peuple.

Ils compliquen­t le message de Jésus et le rendent opaque pour rien. Seul le pape François est correct à mes yeux. Sauf que son entourage l’étouffe. Il vit avec des loups qui mettent des bâtons dans les roues du changement. Ce qui porte ombrage à sa volonté d’ouverture et le brime dans son élan pour assouplir les règles.

Avez-vous remarqué la réticence des jeunes hommes qui sont de moins en moins nombreux à vouloir embrasser la prêtrise pour consacrer leur vie à Dieu ? Qui voudrait assumer l’obligation de l’abstinence sexuelle pour toute une vie, en s’exposant par le fait même à l’attrait de la pédophilie comme certains vieux ecclésiast­iques récemment condamnés ?

Jésus-Christ est venu sur terre pour sauver l’humanité, et selon moi son retour est proche, si on se fie à toutes les catastroph­es qui ont eu lieu ces dernières années. La foi négative telle qu’elle était vécue par nos ancêtres, il n’en veut certaineme­nt plus sur terre. Ce qu’il veut pour nous, humains, c’est une vraie religion.

Une religion qui rend les gens heureux, qui témoigne de la bonté du monde et de l’immense tendresse qui sommeille en chacun de nous. Nous vivons dans un monde fragile et blessé qui a besoin de réconfort. Pensons juste à nos profession­nels de la santé qui ont certaineme­nt besoin de croire en lui pour avoir accepté d’abattre l’épuisante besogne de soigner tous les malades de la COVID-19. Même à bout de souffle, ils gardent la foi.

Rappelons-nous toujours que nous sommes les passagers d’un même transport en commun qui s’appelle le temps. Un temps qui avance à la même vitesse pour tout le monde, et qui continue son chemin malgré les gens qui trépassent sur sa route. Lorraine, 86 ans, Québec

Vos croyances n’étant pas les miennes je n’en discuterai pas. Mais j’admets que votre vision personnell­e de ce que devrait être la religion a de quoi plaire à une majorité, vu qu’elle correspond­rait alors à un monde idéal dans lequel tous trouveraie­nt plaisir à vivre.

Le rapport des enfants avec la nourriture

Je n’ai pas du tout aimé votre réponse à celle qui vous demandait si elle devait insister pour que son enfant vide son assiette et à qui vous avez dit que ça ne se faisait pas. Mes enfants, au nombre de trois, qui sont aujourd’hui parents, devaient finir leur assiette, sinon ils devaient se passer de dessert. Encore aujourd’hui ils me disent qu’ils ont eu une belle enfance, même si à Noël, contrairem­ent à leurs amis, ils n’avaient qu’un seul cadeau.

Qu’est-ce que c’est que cette mode de toujours dire oui à nos enfants quand quelque chose ne fait pas leur affaire ? Ça fait des enfants rois qui n’acceptent pas de se faire dire non. Pour élever des enfants, ça prend de l’autorité. Mais une autorité juste et équitable. Une autorité capable d’être bienfaisan­te à l’occasion pour les préparer à l’avenir.

Un parent n’est pas l’ami de son enfant, pas plus que ses profs ne le sont non plus. Contrairem­ent aux parents d’aujourd’hui, jamais je ne suis allé voir un prof ou le directeur de l’école pour intercéder en faveur d’un des miens. Les enfants ont besoin d’autorité pour évoluer. Gilles

Vous avez omis de noter que je ne faisais qu’approuver la suggestion d’une lectrice, car même si je suis d’accord avec vous sur la nécessité qu’ont les parents de faire preuve d’autorité, il arrive des situations où il faut donner une certaine liberté aux enfants pour leur apprendre qu’ils ont aussi des droits.

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