Un croisement de genres fort réussi
Le Trident souhaitait depuis quelques années développer un projet de ciné-théâtre. C’est fait, et le résultat, avec Ce qu’on respire sur Tatouine,
est convaincant.
Offert en webdiffusion, l’adaptation du roman de Jean-Christophe Réhel mélange le cinéma et le théâtre et se positionne à des kilomètres d’une représentation filmée par quelques caméras.
Ce qu’on respire sur Tatouine
raconte le quotidien d’un jeune homme de 31 ans qui souffre de fibrose kystique. Une vie pas facile, remplie de résilience, où le personnage aborde, avec humour et à travers des références à Star Wars, ses craintes et ses envies.
Le ciné-théâtre permet la mise en place de plusieurs lieux qui n’étaient pas représentés lorsque la pièce avait été présentée pour quelques soirs devant un public, l’automne dernier.
On retrouve le personnage, interprété par Marc-Antoine Marceau, dans un hôpital, dans un appartement, dans un resto, dans un supermarché et à New York. Des endroits qui ont été recréés dans une salle de répétition du Grand Théâtre.
LES VOIX
Les personnages, qui, sur les planches, étaient suggérés par les voix de Stéfanelle Auger, sont interprétés par Lé Aubin, Ariane Bellavance-Fafard, Lucie M. Constantineau, Linda Laplante, Éric Leblanc et Simon Lepage.
Leurs voix sont reproduites par Stéfanelle Auger. Un choix de réalisation intéressant et parfois déstabilisant.
Avec Ce qu’on respire sur Tatouine, le Trident propose un objet artistique réussi et fort intéressant. Il ne manque que des soustitres pour les malentendants. La webdiffusion payante est offerte sur le site du Trident.