L’heure du bilan à Si on s’aimait
La sexologue estime que les couples ont cheminé durant la série
Louise Sigouin crie mission accomplie. Même si Cupidon n’a pas fait des siennes, les six candidats ont cheminé et appris sur eux-mêmes, assure la sexologue et experte en accompagnement relationnel.
« On sait que Brigitte et Sylvain, ça ne se poursuivra pas, échappe Louise Sigouin avec un petit rire. Guillaume et Amélie non plus, mais pour Sébastien et Gabriel, ça se termine sur une belle note. »
C’est tout ce que Louise Sigouin consentira à dévoiler sur la conclusion des derniers épisodes de cette deuxième saison de Si on s’aimait, qui s’achèvera demain, à TVA. Déjà, les tournages du troisième chapitre sont en cours, pour une diffusion à l’automne.
« Les candidats étaient très conscients de la formule de l’émission cette année, de comment ça fonctionnait. J’ai beaucoup senti leur intérêt, leur volonté de comprendre, de saisir davantage ce qui était difficile pour eux dans leurs relations. Je suis très contente du résultat », ajoute la spécialiste des rapports humains, louant au passage la générosité de ces femmes et ces hommes, qui doivent investir beaucoup de temps au quotidien dans la démarche.
RÉFLEXION
Depuis deux ans, les nombreux commentaires sur les réseaux sociaux le prouvent : les tics et réactions spontanées des participants de Si on s’aimait provoquent un amusement ou un agacement parfois épidermique chez les téléspectateurs. Pensons à Brigitte, dont le caractère tatillon et la forte propension à la critique en ont exaspéré plusieurs, cette saison.
Pourquoi s’irrite-t-on autant des travers des célibataires vedettes de Si on s’aimait ? Les défauts des protagonistes créent-ils un écho à nos propres démons ?
« Certainement, ça suscite une introspection, une réflexion, une identification, relève Louise Sigouin. Ça permet d’avoir des conversations entre amis, en couple, en famille. Brigitte ravivait quelque chose de négatif chez le téléspectateur, mais que ça soit par la positive ou la négative, c’est une partie qui résonne en soi. Il y avait beaucoup de jugement autour, et on répondait aussi par le jugement. »
Si on s’aimait, en semaine, à 19 h, jusqu’au jeudi 10 juin, à TVA.