Le Journal de Montreal

PAS PAREIL SANS ZLATAN

-

Dans ce groupe E, on peut dire que presque tout est possible. On s’attend évidemment à ce que l’Espagne domine et que la Pologne une bonne lutte. Par contre, la Suède, même sans Zlatan lui fasse devra Ibrahimovi­c, est capable de causer une surprise. La Slovaquie espérer avoir une bonne fortune pour sortir du lot. POLOGNE

La Pologne progresse de façon constante depuis quelques années, inspirée par le jeu de Robert Lewandowsk­i, un des meilleurs attaquants depuis quelques années déjà. Lors du tournoi de 2016, les Polonais ont atteint les quarts de finale, une de leurs meilleures performanc­es dans une histoire footballis­tique pas toujours heureuse. De fait, avant les trois dernières compétitio­ns européenne­s, la Pologne n’avait jamais participé à l’Euro. Les Polonais peuvent logiquemen­t aspirer à terminer au minimum seconds dans ce groupe et pourraient bien faire mieux qu’il y a cinq ans.

SLOVAQUIE

À leur première participat­ion à la Coupe d’Europe en 2016, les Slovaques avaient atteint la ronde des 16, déjà une fort belle réussite. S’ils espèrent aller plus loin cette année, ils vont devoir se retrousser les manches. Il y a certaineme­nt un coup à jouer dans ce groupe E, surtout pour une équipe dont la ligne défensive s’appuie sur l’arrière central Milan Skriniar, de l’Inter Milan. Il ne faut toutefois pas se leurrer, la Slovaquie risque de jouer un rôle de figurant cette fois-ci, à moins qu’elle parvienne à créer la surprise, notamment avec l’absence de Zlatan Ibrahimovi­c pour la Suède. Le principal talon d’Achille de cette équipe est surtout son manque d’expérience dans les compétitio­ns d’envergure. Et dans une phase de groupe où l’on ne joue que trois matchs, ça pardonne rarement.

ESPAGNE

L’Espagne a l’habitude d’aller loin dans les gros tournois depuis quelques années. Pourtant, elle a été évacuée dès la ronde des 16 lors du dernier Euro. Malgré la grande qualité de cette équipe au fil des années, il faut remonter à l’Euro 2012 pour voir une victoire espagnole en finale. Les Espagnols vont certaineme­nt vouloir redorer leur blason dans un groupe qui est très prenable pour eux. Après tout, c’est tout de même la sixième meilleure équipe au monde selon le classement actuel de la FIFA. Après une série de trois victoires d’affilée entre 2008 et 2012 (deux Euro et une Coupe du monde), les Espagnols ont accumulé les frustratio­ns, les déceptions. C’est un groupe fier qui s’est aisément qualifié pour l’Euro en étant presque parfait. Ce n’est peutêtre plus une sélection aussi forte qu’il y a une dizaine d’années, mais elle mérite qu’on la considère sérieuseme­nt.

SUÈDE

La première chose qu’il faut savoir, c’est que la Suède sera privée de Zaltan Ibrahimovi­c, qui a déclaré forfait en raison d’une blessure au genou gauche. Il sera donc difficile pour cette équipe de sortir de la phase de groupe de l’Euro pour la première fois depuis 2004. À leur dernière participat­ion à une compétitio­n d’importance, les Suédois avaient atteint les quarts de finale de la Coupe du monde, en 2018. Traditionn­ellement, la Suède ne va jamais très loin à la Coupe d’Europe. De fait, elle n’a atteint les demi-finales qu’une seule fois et c’était en 1992. Aussi bien dire que presque tous les joueurs de l’équipe actuelle n’étaient pas encore nés. N’empêche que dans un groupe aussi ouvert que celui-ci, il y a des possibilit­és d’allonger le tournoi au-delà de la phase de groupe avec quelques rebonds favorables.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada