Le Journal de Montreal

À L’UKRAINE DE CONFIRMER

- les Voici un groupe intéressan­t à plusieurs égards. On y retrouve Pays-Bas, qui veulent redorer leur blason, l’Autriche, qui souhaite sortir de l’ombre, la Macédoine du Nord, qui désire se faire a connaître, et l’Ukraine, qui espère poursuivre sur sa lanc

AUTRICHE

L’Autriche va tenter d’écrire une page d’histoire cette année et elle y parviendra si elle réussit à atteindre la phase éliminatoi­re puisqu’elle n’est jamais sortie de la phase de groupe. Il faut dire que les Autrichien­s n’ont participé que deux fois à la compétitio­n continenta­le, mais des signes positifs ont émané de la qualificat­ion, et c’est ainsi que naît l’espoir. Après avoir commencé les qualifs avec deux défaites, le pays s’est ressaisi pour terminer à la deuxième place de son groupe, derrière la Pologne. L’Autriche a la chance d’être tombée dans un groupe où tous les espoirs sont permis au-delà des Pays-Bas. Car, pour elle, l’Ukraine et la Macédoine du Nord sont prenables. Et avec une bonne prestation contre les Pays-Bas, les Autrichien­s pourraient même rêver de remporter ce groupe C.

PAYS-BAS

Longtemps une force du soccer européen, les Pays-Bas ont connu un creux de vague depuis leur troisième place à la Coupe du monde de 2014. Les Oranges ont été incapables de se qualifier à l’Euro de 2016 et à la Coupe du monde de 2018. On a donc lancé un appel à Frank de Boer. Oui, oui, l’ancien entraîneur de l’Atlanta United FC, dans la MLS. Il se retrouve à diriger une bande de jeunes joueurs prometteur­s et l’on peut même espérer une renaissanc­e, un peu comme celle que l’Italie est en train de vivre en ce moment. On n’a pas autant de vedettes que dans les belles années, mais cette sélection a les éléments nécessaire­s pour sortir de son groupe et espérer se rendre loin dans la phase éliminatoi­re. Les Néerlandai­s n’ont soulevé le trophée qu’une seule fois, c’était en 1988. On donne un point boni aux Pays-Bas simplement parce que leur principal attaquant s’appelle Memphis Depay. Non, mais quel nom !

MACÉDOINE DU NORD

C’est la première fois que l’on voit la Macédoine du Nord, autrefois la Macédoine, à l’Euro depuis que celle-ci a obtenu son indépendan­ce de la Yougoslavi­e. Et ça n’a pas été de tout repos pour les Macédonien­s, qui ont terminé troisièmes de leur groupe, ce qui les a forcés à disputer un match déterminan­t contre la Géorgie, qu’ils ont gagné. Sont-ils venus pour apprendre ? C’est fort possible, mais c’est un groupe très ouvert que le leur, alors une surprise n’est pas à écarter de l’équation. N’empêche qu’aux côtés des PaysBas, de l’Ukraine et de l’Autriche, ils font figure de bien petit poisson et auront sans doute besoin d’un ou deux miracles pour faire en sorte que leur première présence dans un tournoi d’envergure internatio­nale soit mémorable au-delà du simple exploit de s’y être qualifiés. Mais on ne sait jamais, il y a toujours un conte de fées qui n’attend que son dénouement dans une compétitio­n comme celle-ci.

UKRAINE

Ça semble étonnant, mais il s’agit seulement d’une troisième participat­ion à la Coupe d’Europe pour l’Ukraine. On ne peut pas dire qu’ils veulent se souvenir du tournoi de 2016, lors duquel ils avaient terminé derniers de leur groupe, accumulant trois défaites, toutes par blanchissa­ge. Les choses ont changé depuis puisque les Ukrainiens ont terminé au premier rang de leur groupe pendant la phase de qualificat­ion, battant même le Portugal et restant invaincus en huit matchs. C’est donc dire que cette équipe est capable d’offrir du foot de bonne qualité. Le groupe C semble bien aller avec ce que cette sélection peut offrir et l’on risque d’avoir une fin de tournoi à la ronde excitante, surtout qu’avec un bond favorable ou deux, cette équipe pourrait bien terminer au premier rang, ce qui ne serait pas une bien grande surprise.

 ?? Memphis Depay ??
Memphis Depay

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