POUR LES DIABLES ROUGES ET HENRY
BELGIQUE
Sans doute un peu déçue d’avoir été écartée du dernier Euro en quart de finale, la Belgique a brillé avec une troisième place à la Coupe du monde de 2018. Avec une équipe arrivée à maturité, Roberto Martinez a les éléments nécessaires sous la main pour espérer tout rafler cet été. On n’a qu’à penser à Romelu Lukaku ou encore à Kevin De Bruyne sur le plan offensif. Qui plus est, les Diables rouges ont une brigade défensive expérimentée et bien huilée qui a l’habitude des grands rendez-vous internationaux. Et autre source d’espoir pour les partisans belges, les leaders de cette équipe ont gagné partout où ils sont passés dans leur carrière en club. Après tout, les Diables rouges dominent le classement mondial de la FIFA, il n’y a pas de raison de douter de leurs capacités.
DANEMARK
Le Danemark n’a pas gagné l’Euro depuis 1992 et l’on comprend mieux pourquoi quand on sait qu’il a raté la qualification deux fois lors des trois derniers tournois. Lors de sa dernière présence, en 2012, le Danemark a été incapable de sortir de son groupe, qui comprenait aussi l’Allemagne et le Portugal. Pas facile dans ces conditions. Dirigée par Kasper Hjulmand, cette sélection repose sur un bon mélange de vétérans aguerris et de jeunes joueurs qui ont tout à prouver. La recette semble fonctionner, comme en témoigne une séquence de 23 matchs au cours desquels l’équipe n’a subi que deux revers, contre la Belgique les deux fois. Malgré tout, le Danemark a dû attendre au dernier match de qualification pour assurer sa participation au tournoi, malgré une performance de huit parties sans défaite. Reste maintenant à voir si les Danois seront en mesure de transporter la confiance de leurs récents succès dans une compétition où tout peut arriver. Il y a certainement un coup à jouer pour eux dans la phase de groupe.
FINLANDE
La Finlande intéresse les amateurs québécois parce qu’on y verra l’ancien capitaine de l’Impact, Jukka Raitala, et l’actuel milieu de terrain du CF Montréal Lassi Lappalainen. La formation nordique participera au premier Euro de son histoire et c’est déjà un bien bel exploit. Il reste que dans ce groupe où l’on peut penser que la Belgique et la Russie termineront premier et deuxième, il y a la possibilité d’aller chercher une des quatre places de meilleur troisième. Pour ce faire, il faudra une performance défensive sans tache et un effort collectif en attaque afin de marquer des buts. Le match-clé pour eux sera sans doute celui contre le Danemark, sans négliger l’affrontement contre la Russie, qui pourrait amener son lot de surprises.
RUSSIE
La Russie a pris un peu tout le monde par surprise en atteignant les quarts de finale lors de la Coupe du monde de 2018, qui était disputée chez elle. Et peu de choses séparaient les Russes de la demi-finale puisqu’ils se sont inclinés dans la séance de tirs au but contre la Croatie. La formation russe s’est qualifiée seconde de son groupe et n’a perdu que deux matchs sur 10 lors des qualifications, les deux défaites ayant été subies aux mains de la Belgique, qui se retrouve encore une fois sur leur chemin. D’ailleurs, l’affrontement RussieBelgique, dès la première journée de compétition du groupe, pourrait donner le ton pour la suite des choses. On gardera un oeil sur Artem Dzyuba, qui a marqué 14 buts en 25 matchs en Première division russe lors de la dernière saison.