LES PENSIONNATS DANS LE TEMPS
17e siècle
Un premier pensionnat catholique ouvre ses portes à l’emplacement de la ville de Québec à l’époque de la Nouvelle-France.
1844
Le rapport de la Commission Bagot indique que la meilleure manière d’assimiler les enfants autochtones est de les séparer de leurs parents.
1876
Adoption de la Loi sur les Indiens. Elle vise à éradiquer la culture des Premières Nations et à assimiler les Autochtones.
1883
Sir John A. Macdonald autorise la création du système de pensionnats indiens sur la base du rapport Davin.
1892
Le fédéral signe un accord officiel avec l’Église catholique, lui confiant la responsabilité des pensionnats.
1907
Le Dr Peter Henderson Bryce, médecin-chef du ministère des Affaires intérieures et indiennes, indique que le taux de mortalité des enfants en institution est de 25 % et 69 % après leur départ. Il publiera The Story of a National Crime dans lequel il accuse Ottawa de « négligence criminelle ».
1920
Le surintendant général adjoint des Affaires indiennes, Duncan Campbell Scott, rend les pensionnats obligatoires pour les enfants de 7 à 16 ans. Les récalcitrants seront arrêtés et emmenés de force, les parents emprisonnés.
1951
La Loi sur les Indiens donne aux provinces l’autorité sur le bien-être des enfants des réserves. Au cours des décennies suivantes, plus de 20 000 enfants sont enlevés et mis en adoption. C’est la rafle des années 1960.
1969
Le fédéral prend le relais des églises et assume la pleine responsabilité des pensionnats.
1997
Fermeture du dernier pensionnat
2007
La Convention de règlement relative aux pensionnats indiens offre une compensation aux survivants à la suite d’un recours collectif contre le gouvernement fédéral. Elle financera la création, l’année suivante, de la Commission de vérité et de réconciliation (CVR).