Révélations troublantes d’Isabelle Huot
La nutritionniste du Journal confie avoir été victime de violence conjugale pendant quatre ans
La docteure en nutrition et chroniqueuse Isabelle Huot a révélé avoir été victime de violence conjugale pendant quatre ans, quand elle était en couple avec un homme « très connu ».
Dans un message publié samedi sur sa page Facebook, Isabelle Huot raconte notamment avoir été étranglée et menacée avec un couteau à de nombreuses reprises.
« C’est fou comme ça a ouvert la porte à d’autres témoignages. J’ai reçu plusieurs messages, dont ceux d’hommes qui disent avoir vécu la même chose », s’étonne après coup la femme d’affaires avec une émotion sincère.
MANIPULATION ET MENSONGES
En entrevue au Journal hier, elle a également davantage levé le voile sur cette histoire, qui a pris fin lorsqu’elle s’est aperçue que ce conjoint toxique menait une double vie avec une autre femme.
Tant cette dernière, qui évoluait dans le milieu des médias, que Mme Huot croyaient qu’elles étaient la seule femme dans sa vie.
« C’est un malade, un grand manipulateur ! Il a même déjà inventé avoir un cancer. Quand je l’ai laissé, il menaçait de me tuer », se souvient la nutritionniste, qui ne divulgue pas son identité par peur de représailles.
Isabelle Huot ne voudrait surtout pas revivre certaines expériences désagréables, elle qui file le parfait bonheur depuis une dizaine d’années avec son conjoint actuel. La preuve que l’on peut se reconstruire après pareil traumatisme.
Reste qu’elle regrette de ne pas avoir porté plainte formellement à la police à l’époque. Car aujourd’hui, l’homme qui lui a fait subir ce calvaire est toujours cité comme une sommité, le grand public ne connaissant rien de l’odieux personnage qu’il est réellement.
« Il y a encore des gens autour de moi qui l’admirent. C’est ça les hommes violents, ce sont de beaux parleurs », regrette la chroniqueuse, qui assure être passée à autre chose.
PARTIR
Si Isabelle Huot prend la parole aujourd’hui, c’est pour inciter les victimes à faire leurs valises. Elle dit d’ailleurs avoir attendu beaucoup trop longtemps avant de le faire, faute de confiance en soi à force d’être continuellement insultée.
« La première année, c’est la lune de miel. Puis après, quand ils savent que tu es dans leur poche, ils t’abaissent pour que tu perdes confiance en toi. C’est là que le cercle vicieux de la violence conjugale embarque », déplore-t-elle.