Un spectacle pour 20 000 personnes doublement vaccinées ?
Les deux principaux promoteurs de concerts à Québec, Québecor et le Festival d’été, vont prendre le temps d’étudier l’appel d’offres du ministère du Tourisme avant de décider s’ils vont prendre part au projet de spectacle-test.
« Pour l’instant, nous en savons très peu au sujet des tenants et aboutissants du projet. L’appel d’offres qui sera affiché va nous donner la chance de déterminer si nous pouvons collaborer », a fait savoir la directrice des communications du FEQ, Samantha McKinley.
Tout en s’abstenant de commenter, Québecor Sport et divertissement a indiqué qu’il comptait adopter la même stratégie.
Autrement, la tenue d’un événementtest reçoit un accueil unanimement favorable.
« Ça fait des mois qu’on dit qu’il en faut un. Il y en a eu plusieurs en Europe, mais la dimension qui manquait et qui pour nous est primordiale, c’est l’extérieur. Vu que ça s’est bien passé en Europe, à l’intérieur, je ne vois pas pourquoi ça n’irait pas très bien à l’extérieur », a déclaré le directeur général du Réseau des événements majeurs internationaux, Martin Roy.
DES DONNÉES ESSENTIELLES
Pour le fondateur de REFRAIN (Regroupement des festivals régionaux artistiques indépendants), cette expérience est essentielle même si elle arrive trop tard dans l’année pour les festivals estivaux.
« Éventuellement, s’il y a d’autres pandémies, on ne pourra pas tout fermer à chaque fois. […] Ce que le gouvernement est en train de faire avec les scientifiques, c’est de se préparer, de prendre les bonnes mesures », a signalé Patrick Kearney.
Comme Martin Roy, il croit que les rassemblements extérieurs ne sont pas dangereux, malgré une éclosion récente de 1000 cas dans un festival aux Pays-Bas.
Il cite en exemple les foules qui se sont agglutinées autour du Centre Bell lors du parcours éliminatoire du Canadien de Montréal.
« Il y avait quoi, 10 000 personnes chaque fois ? Et ce n’était pas encadré. Si ça avait eu un impact, on serait totalement dans la merde. »