Le Journal de Montreal

Gros succès pour Elyzabeth Diaga

La chanteuse québécoise poursuivra sa résidence à Las Vegas jusqu’en mars

- BRUNO LAPOINTE Queens of Rock est présenté au Mosaic on the Strip jusqu’en mars 2022.

Le rêve américain d’Elyzabeth Diaga se poursuit. Initialeme­nt programmée jusqu’en septembre, sa résidence Queens of Rock sera finalement présentée sur la Strip de Las Vegas jusqu’au printemps 2022.

« C’est vraiment inespéré. Ça va très bien pour moi ici, je me sens sur mon X », déclare la Québécoise en entretien au

Journal.

En effet. Elle en a eu la preuve tangible la semaine dernière en voyant son Queens

of Rock proclamé meilleur spectacle-hommage (ou Best Tribute Show, localement), par les lecteurs du Las Vegas Weekly.

Le public a ainsi préféré le spectacle d’Elyzabeth Diaga à ceux faisant revivre les belles années de Prince, Michael Jackson, Elvis Presley et les Beatles, notamment.

« Ce show-là, c’est mon bébé. C’est mon projet. Je l’ai créé moi-même et j’y crois depuis si longtemps. Alors de voir qu’il est reconnu comme ça – et par le public en plus –, ça me rend incroyable­ment fière », confie la chanteuse.

UN PROJET QUÉBÉCOIS

Créée au Québec en 2013, cette revue musicale a d’abord été présentée à travers la province avant de débarquer au Mosaic on the Strip de Las Vegas, en octobre dernier, dans une version adaptée au marché américain. Sur scène, Elyzabeth Diaga revisite le répertoire d’icônes féminines ayant forgé l’histoire du rock, de Pat Benatar à Alanis Morrisette, en passant par Tina Turner, Heart, Annie Lennox et même Cher.

Elle continuera donc de se produire devant le public américain à raison de cinq soirs par semaine « au moins » jusqu’à la fin du mois de mars, l’an prochain, laissant présager que son contrat pourrait être reconduit. Un intérêt marqué du côté de la Californie, de l’Utah et de l’Arizona a également été signifié, mais pas encore étudié par la chanteuse.

« J’ai vraiment le sentiment qu’il me reste plein de choses à vivre ici, à Las Vegas. On verra ce que l’avenir me réserve », avance-t-elle.

Ce Vegas, Elyzabeth Diaga l’a d’ailleurs vu renaître au fil des mois. Arrivée dans la ville du vice il y a à peine un an, la Québécoise a d’abord dû attendre le feu vert des autorités gouverneme­ntales locales avant de pouvoir enfin lever le rideau sur son Queens of Rock, en octobre dernier.

Depuis, la configurat­ion du spectacle a été adaptée aux assoupliss­ements graduels des mesures sanitaires locales.

Des exemples ? Elyzabeth Diaga n’est plus tenue de conserver une distance de 25 pieds (près de 8 m) avec son public. Également, le Mosaic on the Strip peut désormais accueillir quelque 600 spectateur­s par représenta­tion, soit sa pleine capacité.

« Moi, je fais ce métier-là pour le contact avec le public, pour vibrer avec lui. Évidemment, la pandémie n’est pas terminée, alors on fait tous très attention. Mais ça fait du bien de pouvoir voir les gens près de moi, qu’ils puissent se lever et triper », confie Elyzabeth Diaga.

 ?? PHOTO D’ARCHIVES ?? Elyzabeth Diaga refait le parcours des « reines du rock » sur la scène du Mosaic on the Street, à Las Vegas.
PHOTO D’ARCHIVES Elyzabeth Diaga refait le parcours des « reines du rock » sur la scène du Mosaic on the Street, à Las Vegas.

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