Le Journal de Montreal

Torres a su saisir sa chance

- DAVE LÉVESQUE

Le CF Montréal a annoncé hier que le match du 12 septembre contre Nashville a été déplacé au 11 septembre.

La star incontesta­ble du match de samedi dernier a certaineme­nt été le milieu Joaquin Torres, qui a profité de son premier départ pour donner tout un spectacle.

Il a terminé sa soirée avec un but, une passe décisive, cinq tirs, deux tirs cadrés et trois fautes subies.

En frais d’entrée en matière, le jeune argentin de 24 ans pouvait difficilem­ent demander mieux.

« J’attendais cette occasion de commencer une partie avec impatience après avoir eu peu de minutes. Je suis heureux d’avoir pu saisir cette chance », a-t-il affirmé par l’entremise d’un interprète.

SON STYLE

Torres a ravi les partisans grâce à son style très spectacula­ire, où les dribles se sont succédé. Il s’est montré à l’aise et créatif en possession du ballon.

« J’essaie de jouer comme ça en essayant de m’amuser tout en tenant compte de mes responsabi­lités autres qu’offensives. »

Et il en a peut-être mis un peu plus pour épater les spectateur­s, qu’il rencontrai­t pour la première fois.

« En ayant des partisans, ça amène une autre dimension et on veut en faire plus pour eux. Ça ne sera peutêtre pas toujours comme ça parce que le sport fait que des fois, ce n’est pas possible. »

Et il insiste : il joue selon ce que son instinct lui dicte. Il n’essaie pas de singer un joueur en particulie­r.

« Je n’essaie pas de copier qui que ce soit, j’essaie simplement de jouer mon jeu. Si j’essayais de jouer comme un autre, peut-être que ça ne sortirait pas de la bonne façon. »

BONNE RELATION

Samedi soir, les postes offensifs avaient une saveur résolument internatio­nale chez le CF Montréal.

Torres a notamment côtoyé Mason Toye et Djordje Mihailovic, deux Américains, de même que Ahmed Hamdi, un Égyptien. Et tout ce beau monde n’a pas vraiment de langue commune.

« On a une belle relation de groupe, c’est peut-être parfois moins fluide en raison de la barrière linguistiq­ue.

« Mais quand on doit se parler, les gars réussissen­t toujours à se faire comprendre. »

Ce qu’on peut lui dire, c’est qu’il vaut mieux qu’il polisse son anglais, car, après sa prestation de samedi, on risque de le voir beaucoup plus souvent sur le terrain.

Newspapers in French

Newspapers from Canada