LE KRAKEN ÉTUDIERAIT L’OPTION DE PRICE
Ron Francis aurait reçu le feu vert des propriétaires de l’équipe
Le 21 juin 2017, les Golden Knights de Vegas ont fait de Marc-André Fleury la première image forte de cette nouvelle concession dans la LNH. Quatre ans plus tard, le Kraken de Seattle aura également l’occasion de construire son équipe autour d’un gardien d’expérience en Carey Price.
Ron Francis, le directeur général du Kraken, songerait sérieusement à réclamer Price lors du repêchage d’expansion prévu pour demain.
Le collègue Frank Seravalli, du site DailyFaceoff.com, a fait augmenter le niveau de nervosité parmi les partisans du Canadien en publiant une information concernant Price. Selon l’ancien informateur du réseau TSN, les propriétaires du Kraken ont donné le feu vert à Francis pour repêcher Price s’il y voit un bon mariage pour l’équipe.
Sur le plan salarial, Price débarquerait à Seattle avec un très lourd contrat, mais ce facteur ne représenterait pas un enjeu pour les riches propriétaires du Kraken.
Price gagnera 10,5 millions $ jusqu’à la fin de la saison 2025-2026. Au mois de septembre, il touchera un boni de 11 millions $. Encore là, le Kraken pourrait récupérer une grande partie de cet investissement en vendant une tonne de chandails du numéro 31 dès les premiers jours de la naissance de l’équipe.
Mais un salaire moyen de 10,5 millions $ sur le plafond salarial pour les cinq prochaines saisons représente quand même un sérieux questionnement. Avec un plafond salarial qui devrait rester stable à 81,5 millions $ pour encore deux ou trois ans, le contrat de Price hypothéquerait 12,9 % de l’enveloppe salariale de l’équipe.
Il y a un autre enjeu à considérer avant de lancer les dés avec Price pour le Kraken. Le gardien originaire de la Colombie-Britannique aurait des ennuis de santé avec une probable blessure à un genou et à une hanche.
UNE HISTOIRE DIFFÉRENTE
En 2017, les Penguins avaient choisi de se tourner vers un gardien plus jeune en Matt Murray. Les Penguins avaient gagné deux ans d’affilée la Coupe Stanley avec Murray qui avait obtenu la majorité des départs. À cette époque, c’était le choix logique d’exposer Fleury au repêchage d’expansion.
Dans le cas du CH, c’est un autre cas. Price vient tout juste de conduire le Tricolore à une première présence en finale de la
Coupe Stanley depuis 1993. Il est encore le gardien numéro un de l’équipe. Oui, Jake Allen est l’un des bons seconds de la Ligue nationale de hockey (LNH), mais il n’a pas le profil d’un gardien élite comme Price.
Il y a deux hypothèses pour mieux comprendre cette histoire. Marc Bergevin a opté pour un coup de poker en croyant que le Kraken ne voudrait pas d’un gardien à 10,5 millions $ pour les cinq prochaines saisons. Le plan B serait de penser que la demande provenait du clan Price, un ancien des Americans de Tri-City dans la WHL et dont l’épouse est originaire de l’État de Washington.
DRIEDGER DANS LA MIRE
Bergevin a plus d’une fois proclamé son amour envers Price. Le DG du CH a toujours dit qu’il voulait compter sur lui jusqu’à la fin de son entente. Pourquoi aurait-il changé d’idée après un très beau
parcours de Price en séries ?
Le Kraken a plusieurs options à la position de gardien. Oui, il y a Price. Mais il y a aussi Chris Driedger avec les Panthers, Vitek Vanecek avec les Capitals et Kaapo Kahkonen avec le Wild.
Selon Elliotte Friedman, de Sportsnet, Driedger se rapprocherait dangereusement de Seattle. Driedger, qui pouvait devenir agent libre sans compensation le 28 juillet, aurait une entente de principe avec le Kraken. Il aurait accepté un contrat de trois ans et 3,5 millions par année.
Avec Driedger et Price, le Kraken consacrerait 14 millions pour deux gardiens. Il s’agirait d’une somme plus que considérable. Mais si on a appris une chose depuis plusieurs mois, c’est qu’il n’y a maintenant rien d’improbable.