Un faux pas pour l’équipe Trudeau au Québec
Samedi dernier, le Parti libéral du Canada (PLC) annonçait la candidature de Pascale St-Onge, ancienne présidente de la Fédération nationale des communications, et celle de l’ancienne conseillère municipale de Québec, Julie Lemieux.
Pour la première candidate, c’était le cas. Cependant, pour Mme Lemieux, l’information premièrement publiée dans La Presse n’était pas la bonne.
Quarante-huit heures plus tard, Mme Lemieux publiait un message sur Facebook : « La réalité, c’est que je ne serai pas candidate aux élections fédérales ».
QUE S’EST-IL PASSÉ ?
Alors, on peut se demander comment plusieurs médias ont pu recevoir la confirmation que Mme Lemieux allait être candidate quand la décision n’était pas encore prise.
La principale intéressée était en réflexion : « J’ai en effet été sollicitée et j’étais en réflexion au moment de la publication de ces textes. Je profitais de mes vacances pour faire le point ».
Deux explications possibles : soit le PLC pensait vraiment que la présidente-directrice générale d’Opération Enfant Soleil allait dire oui ou des organisateurs voulaient rapidement une réponse.
Souvent, les organisateurs lancent une première ligne à l’eau pour essayer d’attraper un gros poisson pour une circonscription précise. Ne voulant pas se ramasser le bec à l’eau, ils vont tenter à tout prix d’obtenir une réponse du candidat numéro un sur la liste des prospects avant de passer au prochain nom sur la liste.
PAS FACILE DE PASSER AU PLAN B
La candidature de Julie Lemieux aurait inévitablement changé la donne pour Justin Trudeau dans la grande région de Québec. Une circonscription comme Beauport-Limoilou se serait retrouvée rapidement dans la colonne des comtés prenables.
Julie Lemieux serait également devenue la porte-parole du parti dans la région de Québec, même si les libéraux comptent deux élus là-bas.
Maintenant, les organisateurs libéraux doivent retourner à la planche à dessin. Car, en voulant probablement forcer le jeu, ils ont tout perdu.