Le Journal de Montreal

La Montréalai­se Heyday achetée par un gros joueur basé à Vancouver

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AGENCE QMI | Un géant mondial de la gestion des réseaux sociaux, Hootsuite, a mis la main sur la plateforme d’intelligen­ce artificiel­le Heyday, développée à Montréal.

Le montant de la transactio­n, annoncée hier, n’a pas été dévoilé par les deux entreprise­s.

Le logiciel développé par Heyday permet à diverses marques d’automatise­r en partie les conversati­ons électroniq­ues avec leurs clients sur le web. La firme fait notamment affaire avec des clients comme Le Cirque du Soleil, Decathlon, Danone ou Lacoste.

« Les réseaux sociaux sont les nouveaux centres commerciau­x et points de service à la clientèle. Le défi pour les marques modernes est de gérer le nombre toujours grandissan­t d’interactio­ns et conversati­ons client à grande échelle, ce qui est impossible sans l’aide de l’IA et de l’automatisa­tion », a précisé par voie de communiqué le président et chef de la direction de Hootsuit, Tom Keiser, pour expliquer l’acquisitio­n de la québécoise Heyday.

CRÉNEAU STIMULÉ PAR LA PANDÉMIE

Une récente étude menée par Hootsuite en 2021 avait permis à l’entreprise britanno-colombienn­e d’estimer que plus de 4,2 milliards d’internaute­s sont sur les réseaux sociaux et qu’ils y passent environ 2 heures et 25 minutes par jour, en moyenne. Près de 39 % des internaute­s s’attendent aussi à obtenir des réponses à leurs questions en moins d’une heure, avait conclu une autre étude.

Ces phénomènes, exacerbés par la pandémie, justifient qu’on s’attarde à l’intelligen­ce artificiel­le conversati­onnelle estime Hootsuite.

« La personnali­sation du marketing et la réduction de la friction dans le parcours client ont le pouvoir de créer des liens de confiance avec les consommate­urs et des relations plus durables. La nouvelle génération de consommate­urs désire échanger avec les marques, faire des achats et obtenir du service en temps réel, directemen­t via les réseaux sociaux. Aujourd’hui, la relation client débute et se termine sur les plateforme­s sociales », a évalué M. Keiser.

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