Le Journal de Montreal

Le projet d’abolition des étoiles décrié par de nombreux hôteliers

-

AGENCE QMI | Plusieurs acteurs du milieu de l’hôtellerie ne croient pas que l’abolition de la classifica­tion par étoiles des hôtels du Québec soit une bonne idée.

La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, a déposé le projet de loi 100 en ce sens en juin dernier.

Une commission parlementa­ire doit avoir lieu à ce sujet dans la dernière semaine du mois d’août.

Selon ce qui est proposé dans le projet de loi, les hôteliers pourraient utiliser cette classifica­tion sur une base volontaire.

UN CLASSEMENT NÉCESSAIRE

Pour le directeur général de l’Hôtel Sheraton Centre-Ville, à Montréal, Bertil Fabre, ce classement des établissem­ents est nécessaire.

« Ça nous permet de nous démarquer, qu’on soit un 1, 2, 3 ou 4 étoiles. Donc je pense que ça a besoin d’être modernisé, mais que c’est important de la garder aussi », a-t-il expliqué en entrevue à TVA Nouvelles.

Ce dernier raconte notamment que cette classifica­tion lui a permis de convaincre le propriétai­re d’investir dans de grandes rénovation­s afin de conserver ses étoiles.

Les membres de l’Associatio­n des hôtels du Grand Montréal souhaitent aussi conserver la classifica­tion.

« On a consulté nos membres pour avoir la réponse et la réponse nous est venue de façon très, très claire. De façon unanime, nos membres souhaitent conserver la classifica­tion obligatoir­e », a affirmé Ève Paré de l’associatio­n.

LA MINISTRE À L’ÉCOUTE

Plusieurs consommate­urs, cependant, admettent que le nombre officiel d’étoiles d’un établissem­ent est moins important que les étoiles et les commentair­es donnés par les clients précédents sur les différents sites de réservatio­n.

Le bureau de la ministre Caroline Proulx, quant à lui, soutient qu’il sera heureux d’entendre tous les commentair­es lors de la commission parlementa­ire.

Newspapers in French

Newspapers from Canada