Le Journal de Montreal

Andreescu se sent à « 100 % » pour l’Omnium Banque Nationale

La Canadienne continue de s’habituer à son nouvel entraîneur Sven Groeneveld

- BENOÎT RIOUX

La joueuse de tennis canadienne Bianca Andreescu s’amène à l’Omnium Banque Nationale, à Montréal, pendant qu’elle s’habitue encore, sur le terrain et à l’extérieur, à son nouvel entraîneur Sven Groeneveld.

« Son nom de famille est difficile à prononcer, je crois que c’est néerlandai­s. Je l’appelle simplement Sven, a-t-elle affirmé, en riant, lors d’une entrevue exclusive accordée à l’Agence QMI. Ça fait seulement une dizaine de jours que je m’entraîne avec lui. »

Andreescu, qui avait annoncé la fin de son associatio­n avec l’entraîneur québécois Sylvain Bruneau au début du mois de juin, ne sera pas complèteme­nt dépaysée, puisqu’on retrouve ici la variante d’un même prénom. Groeneveld, 56 ans, a toutefois un bagage forcément différent, lui qui a déjà travaillé avec Monica Seles, Mary Pierce, Ana Ivanovic, Maria Sharapova, mais aussi, chez les garçons, avec Greg Rusedski, un joueur originaire de Pointe-Claire.

Malgré le récent changement, l’athlète de 21 ans n’est pas moins confiante en vue du prochain tournoi, prévu du 7 au 15 août.

« Je suis à 100 %, je me sens prête à soulever un deuxième trophée au Canada », a indiqué celle qui, avec Bruneau, avait triomphé à Toronto, en août 2019.

Andreescu et Bruneau, qui demeurent en bons termes, étaient aussi ensemble quand la jeune Ontarienne a vécu, quelques semaines plus tard, la conquête d’un premier titre majeur, aux Internatio­naux des États-Unis. Depuis, Andreescu n’a pas été épargnée par les blessures, parvenant malgré tout à demeurer au cinquième rang du classement mondial.

PROFITER DE L’HÉCATOMBE

Devant s’habituer à son nouvel entraîneur, Andreescu aura fort à faire pour l’emporter à Montréal, même si elle est désormais deuxième tête de série. Elle pourrait en effet profiter de l’hécatombe alors que la numéro 1 mondiale, l’Australien­ne Ashleigh Barty, sera absente tout comme, selon ce qui a été annoncé hier, Naomi Osaka et Sofia Kenin. Outre la favorite Aryna Sabalenka, la Roumaine Simona Halep, neuvième au monde, demeure toutefois dangereuse, tout comme Belinda Bencic, récente gagnante pour la Suisse aux Jeux olympiques de Tokyo.

Le tirage officiel du tableau, qui devrait donner un portrait de la semaine d’Andreescu, est prévu samedi.

À PARIS EN 2024 ?

Souhaitant éviter les aléas de la pandémie de COVID-19, Andreescu avait pour sa part choisi de passer son tour pour le tournoi olympique.

« J’aurais aimé être à Tokyo, ç’a été une décision difficile, a-t-elle confié. J’ai regardé plusieurs matchs, dont ceux de Leylah [Fernandez] et de Gaby [Dabrowski]. Elles ne reviennent peut-être pas à la maison avec une médaille, mais c’est toujours un honneur de représente­r le pays. »

Andreescu compte ainsi se reprendre dans trois ans aux Jeux olympiques de Paris. L’Ontarienne précise avoir aussi regardé de nombreuses épreuves de natation, au cours desquelles les jeunes Canadienne­s Penny Oleksiak et Margaret McNeil l’ont notamment inspirée.

 ?? PHOTO D’ARCHIVES ?? Bianca Andreescu tentera de soulever un deuxième trophée au Canada, alors que l’Omnium Banque Nationale se tiendra à Montréal du 7 au 15 août cette année. Sur cette photo, elle s’entraîne au Stade IGA dans la métropole québécoise en septembre 2019.
PHOTO D’ARCHIVES Bianca Andreescu tentera de soulever un deuxième trophée au Canada, alors que l’Omnium Banque Nationale se tiendra à Montréal du 7 au 15 août cette année. Sur cette photo, elle s’entraîne au Stade IGA dans la métropole québécoise en septembre 2019.

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