Bloc ou pas Bloc ?
Tout comme une hirondelle ne fait pas le printemps, un Justin frais rasé ne veut pas nécessairement dire qu’on s’en va en élections.
Reste que ça sent la pancarte électorale…
En effet, quoi de mieux pour défendre son bilan que de brandir la (relative) bonne performance du Canada en ce qui a trait à la vaccination ?
LA POLITIQUE DU PIRE
Pour les Québécois qui, comme moi, trouvent que la vision du Canada défendue par Trudeau fils est particulièrement néfaste pour le Québec se posera bientôt la sempiternelle question que tout souverainiste se pose lorsqu’il vote au fédéral. Bloc ou pas Bloc ?
On reste dans les estrades et on critique le parti au pouvoir avec les troupes de Yves-François Blanchet, ou on met nos patins, on saute sur la glace et on appuie les conservateurs en se disant qu’entre deux maux, il faut choisir le moindre ?
Si j’étais un souverainiste cynique, je souhaiterais la réélection de Justin en me disant que plus longtemps Trudeau fils reste au pouvoir, plus le mouvement souverainiste risque de prendre des forces.
C’est ce qu’on appelle la politique du pire.
Tout ce qui est mauvais pour le Québec à Ottawa est bon pour les souverainistes.
Justin est contre la loi 21 ? Tant mieux ! Justin choisit une gouverneure générale qui ne parle pas français ? Super !
Allez, donnez-nous-en, des coups de pied au cul, et continuez de nous fermer la porte sur les doigts !
Qui sait, avec le temps, les Québécois vont peut-être finir par se réveiller…
TRUDEAU QUATRE AUTRES ANNÉES ?
Mais la politique du pire n’est jamais bonne.
Primo : parce qu’on ne s’aide jamais en se faisant mal.
Et secundo : parce que nous vivons au Canada et risquons – malheureusement – d’y vivre encore longtemps. Et que quatre autres années de multiculturalisme zélé à la Trudeau risquent de faire un tort irréparable au Québec pour les années à venir.
La question qui se posera aux prochaines élections sera simple : vous ne voulez pas que Trudeau reste au pouvoir encore quatre ans ?
Alors il faut voter conservateur. Il n’y a pas d’autre choix.
Chaque vote qui ira au Bloc est un vote qui n’ira pas aux conservateurs – donc, qui avantagera Trudeau.
On a beau examiner le problème sous tous les angles possibles, c’est la réalité.
Si on ne vote pas conservateur, c’est Trudeau qui va gagner. Et il aura quatre autres années pour mener à terme son plan de faire du Canada un hôtel sans âme et sans identité, où les Québécois francophones formeront une communauté culturelle parmi d’autres.
C’est ce que vous voulez ?
Et si Justin obtient une majorité, ce n’est pas Yves-François Blanchet qui pourra l’arrêter.
Tout ce que le chef du Bloc pourra faire est de déchirer sa chemise du haut des estrades surplombant la patinoire où le PLC et le NPD se passeront la rondelle…
Le Bloc est-il la meilleure façon de stopper Justin Trudeau ?
LE VACCIN CONSERVATEUR
Pour utiliser une métaphore sanitaire : face à un virus, qu’est-ce que vous préférez faire ?
Vous faire vacciner pour maximiser vos chances de ne pas l’attraper… ou refuser le vaccin sous prétexte qu’il est aussi dangereux que le virus et espérer que tout va aller pour le mieux ?